Après l’épreuve de force, la Côte d’Ivoire et le Ghana de retour sur le marché mondial du cacao. Il y a un mois, les deux principaux producteurs de fèves au monde avaient annoncé lors d’une déclaration fracassante qu’ils suspendaient la vente de leurs récoltes 2020-2021. Ils voulaient ainsi peser sur les cours mondiaux et obtenir une meilleure rémunération de leurs producteurs et semblent avoir obtenu gain de cause.
Le 12 juin Ghana et Côte d’Ivoire suspendaient leurs ventes de cacao pour la saison prochaine tant qu’un accord sur un prix plancher n’était pas trouvé. L’objectif affiché, à un an des élections dans ces deux pays, était de mieux rémunérer les planteurs.
Les acteurs de la filière se sont alors retrouvés le 3 juillet à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Industriels et négociants se sont vus proposer un mécanisme de compensation des fluctuations de cours. Un différentiel de 400 dollars par tonne octroyé au producteur quand le prix descend sous les 2 600 dollars la tonne, et versé sur un fonds de stabilisation lorsque le cours dépasse ce prix.
40% du cacao mondial est ivoirien
Ils ne sautent pas de joie quand le mécanisme leur est présenté, mais ne peuvent pas ouvertement s’opposer à une meilleure rémunération des producteurs. Le communiqué du CCC ivoirien et du Cocoa Board ghanéen évoque « de longues délibérations » à la rencontre d’Abidjan.Le 12 juin à Accra, Ghana et Côte d’Ivoire suspendaient leurs ventes de cacao pour la saison prochaine tant qu’un accord sur un prix plancher n’était pas trouvé. L’objectif affiché, à un an des élections dans ces deux pays, était de mieux rémunérer les planteurs.
Les acteurs de la filière se sont alors retrouvés le 3 juillet à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Industriels et négociants se sont vus proposer un mécanisme de compensation des fluctuations de cours. Un différentiel de 400 dollars par tonne octroyé au producteur quand le prix descend sous les 2 600 dollars la tonne, et versé sur un fonds de stabilisation lorsque le cours dépasse ce prix.