La tension monte et la violence politique de plus en plus présente. Une situation alarmante dans ce contexte pré-électorale.
Suite à ce qui s’est passé mercredi, suite de la convocation de Barthélémy Dias au tribunal de Dakar pour l’affaire Ndiaga Diouf, tué lors des affrontements à la mairie de Mermoz Sacré Cœur en décembre 2011, l’association des Imams et Oulémas du Sénégal à jouer au médiateur et à l’apaisement.
Constatant des appels à l’insurrection et d’autres actes pouvant semés le désordre dans le pays, l’Association Nationale des Imams et Oulémas du Sénégal à travers son bureau exécutif lance un appel solennel au parti au pouvoir comme à l’opposition à la retenue, au calme et au sens de responsabilité. Ils interpellent surtout l’État qui a le monopole de la violence légale et qui est le garant de la sécurité de tous les citoyens, à faire preuve de responsabilité, de dépassement et à pacifier l’espace politique pour que les élections territoriales du mois de Janvier se
passent dans le calme et la transparence.
L’association condamne ces scènes de violence et invite les acteurs à tirer les leçons des événements du mois de mars dernier.