La force française Barkhane a arrêté jeudi quatre jihadistes présumés dans le cadre d’une opération visant à « neutraliser » le groupe d’un important chef jihadiste actif dans le nord-est du Mali, à proximité de la frontière avec le Niger, ont indiqué des sources militaires malienne et étrangère.
C’est dans cette zone des Trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso) que deux soldats français ont été tués et un blessé mercredi dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule.
Selon la ministre françaises des Armées, Florence Parly, l’incident s’était produit dans le cadre d’une « vaste opération de contrôle de zone » dans cette région du Mali réputée servir de refuge à des groupes jihadistes que la force conjointe du G5 Sahel s’est donnée pour mission de chasser.
« Barkhane a arrêté jeudi quatre présumés jihadistes dans la région de Gao, près de la frontière Nigérienne, non loin d’une zone où le chef jihadiste Adnan Abou Walid Sahraoui est recherché », a déclaré jeudi à l’AFP une source militaire malienne s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.