Maguèye Boye, est un natif de Khombole, une cité qui rythme sa vie de tous les jours…au point de le pousser à mettre sur pied le mouvement « A L’APPEL » de Khombole qui œuvre pour le développement de sa contrée. Cet engagement politique et social marqué ne lui fait pas oublier sa posture et sa position de haut fonctionnaire, entré major au concours de l’Ecole Nationale d’Administration (Ena). L’Inspecteur principal des impôts et domaines, qui a investi le terrain de l’action « politique citoyenne », féru de législation fiscale internationale et passionné de développement communautaire, nous livre son regard sur les dernières actualités. Malgré tout, l’actuel Chef du centre des services fiscaux de Mbour ne rate jamais l’occasion de rappeler subtilement le devoir de discrétion professionnelle et la prudence qui incombent à tout serviteur de l’Etat. Entretien exclusif avec « Le Témoin » !
Extrait de l’interview.
« Le Témoin » Quelle lecture faites-vous du remaniement ministériel et des changements opérés ?
« La mise en place d’un gouvernement est une prérogative constitutionnelle du Président. Lui seul peut évaluer l’action de son gouvernement et son efficacité pour y apporter les changements qu’il juge nécessaires. Il m’est difficile de com menter des nominations. Qu’il me soit juste permis de saluer l’esprit d’ouverture qui a caractérisé la formation du nou veau gouvernement et d’en souhaiter une grande réussite qui sera celle du Sénégal. Le président Macky Sall mène de puis 2012 la barque et nous le soutenons dans ses actions. D’ailleurs, je ne cesse jamais de le dire, le président Macky Sall est une chance pour le Sénégal et pour l’Afrique. Je peux même le qualifier de lumière qui éclaire le chemin sénéga lais de l’émergence.
A chaque fois que je voyage dans le monde, de grands décideurs et hommes politiques me di sent que le Sénégal a eu la chance d’avoir un Macky Sall, un Chef d’Etat aux qualités humaines et compétences managé riales multidimensionnelles. Donc nous prions et œuvrons à la réussite de tout programme qu’il entreprend parce qu’in fine, c’est l’intérêt du Sénégal dont il est question avant tout. L’ouverture du Gouvernement à d’autres formations poli tiques est une excellente chose en soi car rajoutant à la sta bilité qui est le premier aimant d’attractivité de notre pays. La démocratie n’est pas faite systématiquement en opposi tion radicale et extrémiste.
Les confrontations en démocratie doivent être traversées par des périodes de concertation. Ces retrouvailles constituent le charme de la démocratie sénégalaise vantée de par le monde. N’oublions pas que cette démarche d’ouverture et d’acceptation n’est pas nouvelle. Nous l’avons connue à deux reprises dans les années 1990 entre Diouf et Wade. »