Le chef de l’Etat a engagé la bataille de sa réélection . En audience à la salle des banquets du palais de la république avec l’Apr/Matam, sous la conduite de son coordonnateur , le député-maire des Agnams Farba Ngom, Macky Sall a appelé ses troupes à l’unité et mis en garde ses adversaires.
C’est un Macky Sall fier de ses troupes du nord, qui a reçu en audience tous les responsables « apéristes » du département de Matam sous la férule du maire des Agnams, le nouveau boss de l’Apr dans le « Guénar et le Bossea ». Heureux de l’unité dont font montre ses hommes, le chef de l’Etat n’a pas eu de gène à leur faire part de toute sa satisfaction , à leur dérouler le tapis rouge. « Si ma réélection ne dépendait que du département de Matam, je n’aurai même pas à battre campagne. Vous êtes un exemple dans le parti et je sais que, avec votre unité, vous pouvez gagné des communes à 100%.
Ce sont des zones comme Dakar qu’il faudra renforcer », a expliqué le chef de l’Etat dans un Poular presque parfait. Suffisant pour mettra la salle en convulsion et faire se lever la foule d’irréductible, scandant des « Macky!!! avec Macky jusqu’à la mort!!! » et le président de poursuivre avec assurance: » des département comme Matam et Fatick ne posent aucun problème. Je suis sure qu’a Fatick aussi on peut gagner jusqu’à 90% ou plus ».
Le chef de l’Etat n’a pas manqué d’entretenir ses militants de sa position face au déclarations de l’opposition . Pour se faire mieux entendre, Macky Sall à usé d’un vieux proverbe Poular. Une formule métaphorique pour mettre en garde ses adversaires. « Yii ma, yawoma, anda ko Ngonda…Ngatioubé tan « Ils ne savent pas à qui ils ont affaire », a lâché le chef de l’Etat Et Macky Sall, de poursuivre à l’endroit des militants: « Je sais comment gérer ce pays », et comme pour taire définitivement les tendances et autres querelles de leadership dans l’Apr, gage d’une probable victoire dés le 1er tour au soir du 24 février 2019, le président a administré une petite piqure de rappel à ses affidés, histoire de conforter les scores. « 2019, c’est mon combat. Les élections à venir ne sont ni des élections législatives ni des élections locales ».