«Cette Afrique qui crée, progresse, et entreprend ne doit pas se satisfaire de la promesse d’un continent du futur mais elle doit s’affirmer et se faire accepter. C’est pourquoi l’Afrique revendique la réforme de la gouvernance mondiale. Et on ne peut pas continuer à gouverner le monde de 2018 à partir des règles de 1945». Telle a été, du moins, la conviction du Président de la République Macky Sall.
Le Chef de l’Etat qui présidait ainsi, le premier Sommet pour la paix et la sécurité en Afrique au Cicad, a tracé la voie à suivre pour une Afrique émergente.
«Il faut lutter contre la corruption, avoir des contrats miniers qui protègent les intérêts de l’investisseur et ceux du Pays d’accueil, avoir des ressources humaines de qualité et des jeunes bien formés pour avoir une Afrique émergente», a-t-il exhorté.
A l’en croire, «Le continent Africain n’est pas pauvre mais plutôt pénalisé par les règles et échanges inégales et sur ce nous réclamons une lutte plus soutenue contre les fléaux financiers illégaux et une juste rémunération des matières premières dans le domaine des mines et du pétrole».
Pour rappel, L’objectif de ce Sommet est de «promouvoir la vision d’une Afrique unie, interdépendante et prospère et mettre en évidence la portée des valeurs universelles dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de l’Onu». Mais aussi, d’encourager la coopération entre les diverses traditions culturelles et religieuses et favoriser la prospérité mutuelle et la paix en Afrique par le biais de projets de développement communautaires».
Ibrahima NGOM Damel
