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Lutte contre les VBG: le Sénégal lance la campagne des 16 jours d’activisme…

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C’est hier dans le cadre somptueux du musée de la Femme Henriette Bathily, sis à la Place du souvenir africain et de la diaspora, que le Sénégal, à travers le Ministère de la Femme, de la Famille et du Genre, a procédé, au lancement au niveau local de la Campagne des « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le Genre » qui est célébrée chaque année dans le monde entier, du 25 novembre au 10 décembre.

Une cérémonie qui a regroupé les ministères sectoriels, les partenaires techniques et financiers, la société civile, ainsi que tous les acteurs œuvrant dans la défense et la protection des droits des femmes et des jeunes filles et l’égalité des genres, a été un moment fort pour les participant pour faire un plaidoyer afin de mettre fin définitivement aux violences basées sur le Genre (VBG) et perpétrées généralement sur les femmes et les filles.

Mme Penda Seck Diouf, Présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes (CLVF) et qui a parlé au nom de la société civile, a appelé les acteurs à dépasser le fétichisme des chiffres. Selon Mme Diouf qui rappelé les chiffres alarmants des Vbg selon une étude faite par le Laboratoire Genre et Société (Geste) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a précisé qu’il « nous faut aller au delà des chiffres, même s’ils nous renseignent sur l’ampleur du fléau, ils nous sont pas assez pour nous dire effectivement la gravité des séquelles engendrées par ces violence ».  » Même une seule femme ou fille victime de violence peut être qualitativement une quantité énorme à cause des énormes conséquences que cela peut avoir sur la société », a-t-elle expliqué.

Pour sa part, l’honorable député, Mme Awa Gueye, vice-présidente à l’assemblée nationale, par ailleurs Président du collectif des femmes parlementaires, a axé son plaidoyer sur le changement des mentalités, de comportement mais surtout le changement du vocabulaire utilisé en parlant des violences faites aux femmes. Par exemple, pour elle, la phrase communément utilisée en cas de viol, « elle s’est fait violer », est incorrecte dans la mesure où « une femme ne peut aucunement être coupable d’un acte de viol perpétré sur sa personne ». « Elle est violée et non s’est fait violer », a-t-elle rectifié.

Pour la Ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Mme Ndeye Saly Diop Dieng qui a procédé au lancement officiel de la campagne des « 16 jours d’activisme » 2017, après avoir félicité la société civile pour le grand travail fait dans le cadre de la lutte contre toute forme de violence à l’égard des femmes et des filles et remercié les partenaires techniques et financiers, à l’instar des agences onusiennes telles que OnuFemmes, a insisté dans sa déclaration sur le fait « tout au long de la campagne, des activités stratégiques de mobilisation, de sensibilisation et de plaidoyer seront menées pour l’atteinte des objectifs dans la lutte pour mettre fin définitivement aux Vbg.

 

Par mounamak pour ThieyDakar

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