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LUTTE CONTRE LES FAUX MEDICAMENTS : Le Sénégal joint  ses forces aux autres pays  du monde

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Les  médicaments  de la  rue entre  autre  autres  produits  pharmaceutiques  prohibés  constituent  encore  un problème  non résolu  au Sénégal.  Dans le  cadre  de l’assemblée  mondiale de la santé  le  Sénégal  a pris  un engagement  à  l’image  des  autres  pays  au  niveau mondial.  En effet,  le ministre de la santé  et  de l’action  sociale Abdoulaye  Diouf Sarr  a dit  oui  à la  lutte contre les médicaments falsifiés et accessibilité du produit, au nom du  Sénégal

Selon le ministre qui adhère   à  la cause  en signant  le document,  le  Sénégal entre  en plein pieds  dans la lutte  et  sera au premier rang pour faire face. Dans cette déclaration du 22 Mai de la conférence internationale sur l’accès aux médicaments et autres produits médicaux de qualité en Afrique Francophone, les Ministres de la santé et chefs de délégation des États et organisations s’engagent à mener des actions pour améliorer l’accès aux médicaments.

Il faut  noter  que  le  document, en question est  un ensemble  constitué de douze points et  qui  prend en compte toute la problématique du produit, la sécurité, le cadre réglementaire, l’émergence de firmes pharmaceutiques durables.   S’y  ajoute  un point  sur  lequel il faut   des  mesures  strictes, il s’agit  de  la pilule qu’on ne peut continuer à avaler  qui  n’est  outre que le faux médicament. De par cette déclaration qui est le résultat d’un vaste travail, une mobilisation est engagée pour un nouveau tournant dans le combat contre ce trafic qui tue plus que le paludisme. C’est  d’ailleurs  dans  cette logique  que le Président Patrice Talon, Président du Benin dans son allocution introductive s’est voulu direct et précis.

A l’en croire, « les Etats ont le devoir aujourd’hui d’unir leurs forces, car le combat est loin d’être gagné. Il est temps que le signal soit donné  mais aussi que cette lutte devienne sincère à tout point de vue. Que les laboratoires cessent de développer des chaînes de produits destinés au pays pauvres, aujourd’hui 70 à 80% des médicaments contrefaits sont produits dans des unités connues dira t-il et dans des pays développés. » Faire face au problème des médicaments falsifiés » n’est pas encore une réelle volonté des pays développés. Seulement, Il y a urgence à agir et cette bataille ne peut être individuelle. L’implication de tous est attendue. »  L’appel de Michaelle Jean de la Francophonie a suivi, un appel pour passer de la parole à l’acte et multiplier si nécessaire par 100 les moyens de cette lutte.

 

 

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