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Créée le 1er mars dernier, la Commission nationale de régulation des loyers du Sénégal (Conarel) travaille sans personnel, sans bureau et sans rémunération. «On a des locaux pour l’administration, mais ils nous ont été donnés il y a seulement deux mois. Et encore, nous ne sommes pas encore installés», révèle son président, Momar Ndao, dans un entretien paru ce lundi dans L’Observateur.
Pire, ajoute ce dernier, le président et le secrétaire exécutif de la Conarel attendent depuis huit mois leurs premiers salaires. Momar Ndao déclare tabler sur un budget de 1 milliard de francs CFA pour faire fonctionner la machine à plein régime. Mais il est encore loin du compte. «Chaque région doit être équipée, et des personnes doivent être recrutées pour assurer l’efficacité du service, justifie-t-il. Nous avons une promesse de 300 millions de francs CFA que nous n’avons pas encore vus. Ce montant ne peut même pas permettre de faire le 1/10 du travail qu’on a à faire.»
Par ailleurs, le président de la Commission nationale de la régulation des loyers (Conarel), Momar Ndao, assure que la baisse des prix, adoptée depuis mars dernier, a été globalement respectée. Il en veut pour preuve le recul du nombre des plaintes enregistrées par mois par la commission et les statistiques rapportées par des «agences spécialisées». La Commission nationale de régulation du loyer des baux à usage d’habitation (CONAREL) présidée par Momar Ndao a reçu, depuis le 1er mars dernier, 3190 plaintes.
