Dans le cadre du traitement du covid-19, les cliniciens au niveau de l’hôpital Fann avec le professeur Seydi ont commencé à avoir des résultats significatifs. C’est pourquoi, les entités de régulation de l’utilisation du médicament comme la direction de la pharmacie et du médicament, le laboratoire national de contrôle du médicament et d’autres commissions ont décidé de parler du médicament et mieux l’encadrer selon la directrice de la santé. Il s’agit de documenter et encadrer les résultats. Cela, pour combattre la contrefaçon et traquer les faux médicaments. Tous les malades ne vont pas recevoir la Chloroquine le suivi sera fait. Les effets secondaires, s’ils existent seront pris en charge par les cliniciens dit-elle. Et de demander à la population de ne pas prendre la Chloroquine en mode prévention.
Que personne ne joue au faux médecin ou au faux pharmacien. L’automédication est contre-indiquée. Prendre la chloroquine ne signifie pas qu’on n’est protéger du coronavirus, le médicament n’a pas un caractère préventif. C’est la mise en garde de la directrice de la santé. Marie Khémes Ngom Ndiaye, par ailleurs, présidente du comité nationale de gestion des épidémies, affirme que la direction de la pharmacie et du médicament est aujourd’hui l’autorité de régulation de tout ce qui concerne les produits pharmaceutiques au niveau du ministère de la santé et l’action sociale. En effet, la Chloroquine est aujourd’hui utilisée dans la prise en charge de la maladie covid-19. Elle a procuré des résultats significatifs. Il faut noter que des experts s’étaient réunis pour discuter de son retrait dans le traitement du paludisme parce qu’il y avait des cas de résistance. Elle continue cependant d’être utilisée pour d’autres pathologies. Face au traitement de la pandémie, il y a des patients qui ne parviennent plus à trouver le médicaments dans les officines.
Sur le plan de la prise en charge médicamenteuse les résultats sont encourageant avec la chloroquine selon le directeur de la direction de la pharmacie et du médicament (DPM). Le professeur Yerim Mbagnick Diop atteste que la DPM assure la disponibilité et l’accessibilité du médicament. Elle gère un secteur privé qui assure 80% de l’approvisionnement et le secteur public géré par la Pharmacie nationale de l’approvisionnement (Pna). La direction a huit fonctions réglementaires pour évaluer la qualité des médicament
A l’en croire, c’est le comité d’expert qui doit valider l’utilisation de la Chloroquine. Les techniciens vont veiller à la surveillance de ses effets indésirables comme cela a été noté dans le traitement du paludisme. Il faut noter aussi que ce médicament est encore utilisé par les dermatologues et d’autres médecins dans le traitement d’autres pathologies. Il faut dit-il savoir à quel moment c’est plus efficace et se sera évalué.
Le professeur Diop ajoute qu’ Il y a des stocks qui sont en route et qui seront là. « Pour le moment il y a une existence de plus de 700 doses. Les indiens qui sont les fabricants disent qu’ils n’exportent plus le produit, la France avait réquisitionné son stock pour l’union européenne avant de se ressaisir et compte en donner à l’Afrique »