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Levée du voile sur les Stigmates autour du vaccin contre le cancer du col

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Les stigmates collées au  vaccin contre  le  cancer  du  col  de  l’utérus  sont  pour  la  plus  part  sans  raisons. S’agissant  de  la  gratuité  qui  justifierait un  état  nocif,  certaines  populations  oublie  que  de  la même  manière  que  ce  vaccin  est  gratuit  d’autres  vaccins  dans  le  programme élargie de  vaccination ( Pev) le  sont  aussi. Encore  qu’il  faut  noter  que  la  gratuité  est  sans  doute  du  coté  de  la  population, mais  ce  vaccin  a  un  coût  que  lui  supporte.  Du  moins  selon  le  docteur  Ousseynou  Badiane  responsable du PEV  au  Sénégal.  Le  docteur  explique  que pour  la première cible de 9 ans, l’introduction de la vaccination était  prévu le 31 octobre sur l’ensemble du territoire national en 2018 a coïncidé avec la grève des agents de santé.  Il s’y ajoute les fausses  informations véhiculées sur ce vaccin. Cela a causé des problèmes dans le démarrage de la vaccination.  ‘’C’est finalement en janvier 2019 que nous avons démarré la vaccination. On est  à 5 mois de mise en œuvre.  Il  notifie en  outre que  malgré  la  réticence le  Sénégal  est  sur  la bonne voie. « C’est plus 90 mille filles qui sont déjà vaccinées. On attend d’ici la fin de l’année pour atteindre notre cible qui est de vacciner environ 200 mille filles » informe le  docteur Badianne.  Pour  les  risques  de  rupture,  il a tenu a rassuré que le vaccin est disponible dans toutes les structures sanitaires. La deuxième dose pour la première cible doit se prendre 6 mois après. ‘’Donc ceux qui ont pris au mois de janvier normalement au plus tard au mois de juillet doivent commencer à prendre leur deuxième dose. On a une bonne disponibilité de vaccin qui va permettre à ceux qui avaient déjà pris leur première dose de la faire. Mais aussi de vacciner ceux qui n’ont pas encore pris leur première dose’’, rassure le médecin.

Cependant la  tranche des filles de 11 à 14 ans devra  patienter jusqu’en 2020. Cela du  fait, d’une pénurie du vaccin au niveau mondial. Il  faut  noter  que l’organisation  mondiale pour la  santé recommande  la  vaccination  des filles  de  neuf  à  14 ans.  En effet, lors de l’introduction du vaccin dans le Pev  le 31 octobre 2018,  le médecin a soutenu qu’il y a des assurances qu’à partir de 2019, les filles de 11 à 14 ans vont être vaccinées,  une promesse  qui  ne  saurait  être  aujourd’hui  pour  les  raisons  de  la  pénurie  expliqué  par  le  docteur  Badiane. « On ne peut pas se permettre de le faire actuellement, parce qu’on n’aurait pas assez de vaccins pour les prendre en charge. Au niveau mondial il y a une pénurie de vaccins qui ne nous permet pas d’avoir les quantités nécessaires pour couvrir cette cible. On l’a reporté d’une année en 2020 tout en  espérant que la situation en termes de disponibilité du vaccin sera améliorée ».

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