Depuis le début du procès, c’est la première fois qu’il a pris la parole pour faire soulever des exceptions. Lui, c’est Me El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice et non moins responsable politique du Parti démocratique sénégalais (PDS) selon Aliou Diouf du journal Libération.
S’étant constitué partie civile pour défendre les intérêts du maire de la ville de Dakar, il souhaite que le procès se passe dans les règles de l’art. « Car, dit-il, les Sénégalais sont convaincus que quoi qu’il arrive Khalifa Sall sera condamné. Il est envoyé à l’échafaud. Les Sénégalais nous observent. »
Il ajoute : « Je suis inquiet parce que je voudrais, moi-même, au sortir de cette audience, qu’on sorte rassurer. Que tout se fasse dans le respect du droit. Les Sénégalais scrutent chacune de nos décisions. Si la justice ne rassure pas les Sénégalais, ils ne croiront plus à la démocratie. Ils vont se retourner à la révolution. »