La gamme d’antigènes du programme élargi de vaccination (PEV) vise la protection des enfants contre les 13 maladies évitables. Le Pev a affiché dans l’ensemble de bonnes couvertures vaccinales en 2017. L’Etude démographique de santé EDS de 2017 indique que le pourcentage d’enfants qui n’ont reçu aucun des vaccins du PEV n’est que 3%. Cependant selon les données du PEV Il est noté une baisse des performances en 2018 baisse liée au mouvement social dans le secteur de la santé et aux fausses informations sur les vaccins particulièrement sur le HPV. Le Bilan du premier semestre 2019 montre une reprise et une réelle progression des couvertures vaccinales. Du moins selon Sokhna Ndiaye Ndour, éducatrice pour la santé, représentante du directeur du service national pour l’éducation et information pour la santé. En effet, dans le cadre de la relance des activités du programme élargi de vaccination (PEV) la direction de la prévention et le réseau des journalistes en santé populations et développement ont tenu une rencontre sur la vaccination. La rencontre va dans le sens de maintenir et renforcer les acquis du programme à travers le renforcement de l’engagement des journalistes notamment des rédacteurs en Chef sur le Pev pour une meilleure compréhension et gestion des rumeurs et des fake news
Les facteurs de succès du Pev sont à retrouver dans la mise en œuvre d’un plan stratégique de communication du PEV de routine, la mise en contribution des organisations de la société civile (OSC), la création d’un réseau des parlementaires pour la vaccination, l’utilisation de l’opportunité des campagnes et de l’introduction des nouveaux vaccins pour communiquer sur le PEV de routine. Les médias sociaux sont devenus des outils incontournables dans la diffusion et la partage de l’information. L’Usage des médias sociaux et des techniques de bloging au Sénégal est en plein essor. Le développement de la santé digitale représente une grande opportunité pour le PEV. Il permet une plus grande efficacité des activités de communication. Le pev existe chez nous depuis 1979 et reste un programme dynamique et performant. Il vise la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination
