L’état de la justice sénégalaise a été passé jeudi au peigne-fin lors séminaire de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) qui revisitait “l’Etat de droit et l’indépendance de la justice”.
L’indépendance des magistrats
Entre autres, il a été question d’un éventuel contrôle du Parquet par le gouvernement. Mais la Secrétaire générale du ministère de la Justice est on ne peut plus claire sur la question. “Les magistrats du parquet sont totalement indépendants”, a-t-elle coupé court.
Aïssé Gassama Tall, représentant le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, au séminaire de l’Ums, a également reconnu la place attribuée à la justice au sein de l’Etat sénégalais.
La séparation des pouvoirs
“Le Sénégal exerce une nette séparation des différents pouvoirs. Les magistrats du parquet sont certes sous l’autorité du ministère de la Justice, mais ont une indépendance totale”, a-t-elle insisté.
“La loi reconnaît au président de la République la prérogative de la politique de la nation et donc celle pénale. L’existence d’un lien entre le ministère public et le ministère de la Justice suppose-t-elle forcément une accointance avec le pouvoir politique, ce serait faire peu cas du professionnalisme des magistrats du parquet”, ajoutera Aissé Gassama Tall.