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« Le sous-secteur de la pêche te de l’aquaculture est le deuxiéme plus dynamique du secteur primaire », selon Mayacine Camara

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Le secteur de la pêche occupe le premier poste d’exportation du Sénégal avec 244 milliards francs CFA, soit 19% des recettes d’exportations en 2016. Il participe à hauteur de 3,2% du Produit intérieur brut (PIB), des chiffres annoncé ce mercredi à l’atelier de partage de la revue sectorielle du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime.
Une occasion pour le coordonnateur de la DGPPE, Mayacine Camara, venu représenter le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, de remercier le Ministre Omar Gueye, « premier ministre à avoir présenter une revue sectorielle politique ».
Selon M. Camara, « le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture est le deuxième secteur le plus dynamique du secteur primaire »
Même son de cloche chez Oumar Guèye pour qui, « ce secteur joue un rôle clé dans la nutrition et la sécurité alimentaire en assurant près de 70% des apports en protéine d’origine animale et une consommation per capita de 29kg/an (supérieure à la moyenne mondiale qui tourne autour de 20 kg/an) ».
Le ministre de la pêche qui a engagé tous les services de mon Département à redoubler d’efforts afin d’accélérer l’achèvement complet des projets sur le terrain et mettre en œuvre de manière diligente les recommandations issues de la présente Revue Sectorielle, estime que de « par son caractère participatif par nature, la Revue Sectorielle constitue également un moment de partage entre l’administration, les professionnels et les partenaires techniques et financiers sur la situation et les perspectives de développement du secteur. Au titre de l’année 2017, je voudrai rappeler brièvement les importantes réalisations enregistrées par la mise en œuvre des projets et programmes ».
C’est d’ailleurs dans ce sillage que le Ministre a procédé hier à la pose de la première pierre d’un quai de débarquement dans la commune Darou Khoudoss à Mboro, dans le département de Tivaouane. Ce pont d’un coût de 200 millions de francs CFA, il sera doté d’un hangar de débarcadère, d’un laboratoire de contrôle sensoriel de produits halieutiques, d’une halle de débarquement et réception de produits frais, d’un bloc administratif, d’une infirmerie et d’un bloc vestiaires sanitaires, entre autres.
Ce bijou entièrement financé par le Budget consolidé d’investissement (BCI), permettra, une fois achevé, d »’améliorer les conditions de travail des acteurs et la qualité sanitaire des produits halieutiques commercialisés dans cette zone », a estimé le Ministre qui poursuit, qu’il contribuera aussi « sensiblement à l’amélioration des conditions de travail des acteurs et de la qualité sanitaire des produits halieutiques commercialisés dans cette zone ».
Par mounamak
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