La vidéo de son arrestation avait fait le tour des réseaux sociaux. Poursuivi pour délit de fuite, outrage et rébellion, le rappeur martiniquais Kalash doit comparaître ce jeudi devant le tribunal de Paris.
L’artiste, de son vrai nom Kevin Valleray, avait été arrêté puis placé en garde à vue dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars dernier, quelques heures après un concert qu’il avait donné à l’AccorHotel Arena avec le rappeur canadien Drake.closevolume_off
En cause, il aurait embouti plusieurs véhicules sur les Champs-Elysées, à Paris, avant de prendre la fuite au volant de sa Porsche. Les policiers avaient finalement réussi à le rattraper, puis à le menotter alors qu’il résistait aux forces de l’ordre. Une interpellation musclée qui avait fait grand bruit. L’artiste avait ensuite été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Bah alors #Kalash ?! Un peu trop d'Amsterdam dans la bouche ?
— Vladimir PoutineSide (@poutineside) March 17, 2019
C'est pas très malin de jouer à MarioKart sur les #ChampsÉlizées un samedi soir 🤷🏾♂️ pic.twitter.com/QOAdbGvhyP
DÉJÀ INQUIÉTÉ PAR LA JUSTICE
Le rappeur a de son côté porté plainte pour violences policières, arguant qu’il aurait notamment eu «le nez fracturé» lors de son arrestation. Par ailleurs, s’il ne conteste pas les faits d’outrage et de rébellion, son avocat, Eddy Arneton, affirme au micro de France Info que le délit de fuite ne serait pas caractérisé, précisant que les vidéos de surveillance le prouvent.
Ce n’est pas la première fois que Kalash fait face à la justice. En 2014, l’interprète de «Rouge et bleu» (feat. Booba) et de «Bando» avait été mis en examen pour l’agression de policiers, avant d’être condamné en 2016 à six mois de prison avec sursis pour détention d’arme à feu sans autorisation.