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«Le professeur Souleymane Bachir DIAGNE sera le 5 octobre 2024 à 17h, à la librairie et édition Présence africaine au 25 bis, rue des écoles au Quartier latin à Paris» par Amadou Bal BA

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Je demande à mon ami Adrien DIOP, des éditions Présence africaine, de bien vouloir pousser les murs, à la rue des écoles, en vue de la rencontre du 5 octobre 2024, avec le professeur Souleymane Bachir DIAGNE, philosophe, professeur de français, directeur de l’Institute of Africain Studies (IAS) à Columbia University, à New York, une grande fierté du Sénégal, de l’Afrique et du monde entier des Lettres.

Quand on sort d’une rencontre avec le professeur Souleymane Bachir DIAGNE, on a appris quelque chose qui vous enrichit et vous fait grandir. En effet, très souvent quand les philosophes vous causent, c’est du pipi de chat, un langage hermétique et pour lequel les non spécialistes sont largués. En revanche, le professeur Souleymane Bachir DIAGNE fait partie de ces intellectuels très structurés, pédagogues et d’une clarté biblique. «Tour ce qu’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément», disait Nicolas BOILEAU (1636-1711). Ainsi lors du salon africain du livre de mars 2023 (Voir mon article, Médiapart, 6 mars 2023), à Paris 6e, le professeur Souleymane Bachir DIAGNE nous a fait découvrir un livre majeur de notre temps que tout racisé ou militant de la cause républicaine devrait lire : «Le contrat racial» de Charles Wade MILLS (Voir mon article, Médiapart, 13 décembre 2023), un livre aride, difficile d’accès. Dans son savant, mais limpide exposé, le professeur Souleymane Bachir DIAGNE nous a dit que le propos essentiel de Charles Wade MILLS est le suivant : les démocraties occidentales, dès le départ, ne sont que le privilège de l’homme blanc ; elles ont exclu l’esclave, la femme et le colonisé. La théorie du contrat social de Jean-Jacques ROUSSEAU est donc une mystification.

La relation du professeur Souleymane Bachir DIAGNE avec Paris est particulière, affective et hautement intellectuelle. En effet, notre Souleymane Bachir DIAGNE, «un Panamite», a fréquenté comme Léopold Sédar SENGHOR, le lycée Louis Le Grand, situé au Quartier latin, en face de la Sorbonne, et non loin de Présence africaine. Né, le 8 novembre 1995, à Saint-Louis, l’ancienne capitale coloniale du Sénégal, appelée aussi N’Dar, il est issu d’une famille de Lettrés appartenant à la confrérie musulmane des Tidianes. Après des études secondaires à Dakar, en 1973, Souleymane est venu à Paris, en classe préparatoire ; il a vécu pendant 18 ans à Paris, avec de solides amitiés qui perdurent encore. «C’est un élargissement de ma vision du monde. La France était un pays que je connaissais par les livres, d’y vivre et de découvrir pleinement sa culture qui est devenue la mienne. Mon expérience du monde qui s’est encore élargi aux États-Unis. Le noyau de mon expérience, ce sont mes années à Paris», dit le professeur DIAGNE. Formé à l’École normale supérieure, il a eu de prestigieux enseignants, comme Louis ALTHUSSER (1918-1990) et Jacques DERRIDA (1930-2004). Il obtient en 1978, l’agrégation, en philosophie en 1978, une thèse de 3ème en 1982 et une thèse d’Etat, avec mention très honorable, à la Sorbonne. Aux termes des études, Souleymane DIAGNE a entamé une carrière d’universitaire à Dakar, de 1982 à 2002, comme professeur de philosophie, maître de conférences. Après, Chicago, Northwestern University, aux États-Unis, maintenant à l’université de Columbia à New York, le professeur DIAGNE a ouvert la porte à toute une génération d’universitaires sénégalais (Mamadou DIOUF, Felwine SARR). En 2011, le professeur DIAGNE a donné au Collège de France une série de cours sur «Bergson postcolonial». Il a été Visiting professeur dans de nombreuses universités, dirige la collection philosophie des éditions de Présence africaine, et membre du comité scientifique de nombreuses institutions (Ethiopiques, Revue d’histoire des mathématiques, Présence africaine, Diogène, CODESRIA, Conseil du futur de UNESCO). Il parle le français, l’anglais et le ouolof et lit le grec, l’arabe et le latin.

Par ailleurs les cercles littéraires parisiens, connaissent et apprécient le professeur Souleymane Bachir DIAGNE qui a fait un exposé sur Ubuntu au Musée Jacques CHIRAC, mais une erreur de date, «mardi 27 septembre 2024», ne m’avait pas permis d’y assister. Je l’ai admiré dans ses savantes, mais intelligibles démonstrations, par deux fois au Collège de France, lors des leçons triomphales du professeur Alain MABANCKOU (Voir mon article, Médiapart, 23 avril 2023), mais aussi l’intervention du professeur Felwin SARR, une autre grande et immense fierté du Sénégal (voir mon article Médiapart, 19 avril 2023) sur la restitution des objets culturels africains chapardés pendant la colonisation (Voir mon article, Médiapart, 16 juin 2019).

Plusieurs thèmes structurent la très riche contribution littéraire du professeur Souleymane DIAGNE : l’histoire de la philosophie, déclinée à travers la philosophie bantoue ou africaine, la littérature, de la culture, la démocratie et les droits de l’Homme, le bien-vivre ensemble, la négritude et Léopold Sédar SENGHOR, l’Islam des Lumières. «Le soufisme est, au sein de l’islam, cette voie de l’éducation spirituelle qui implique un travail sur soi pour devenir pleinement l’humain accompli que l’on doit être. Il n’est donc pas autre chose que la religion elle-même, dans son aspect le plus intérieur. J’ai grandi et j’ai été élevé dans cette tradition», dit-il. L’Islam est donc soluble à la modernité, en sortant «de cette pétrification de la pensée islamique qui a commencé à se dessiner au XIIIe siècle. Parler d’islam des Lumières, c’est penser que l’islam doit renouer avec son propre principe de mouvement. Il est possible de résister, au sein de l’Islam, aux forces obscurantistes. Dans ce cas, va pour l’expression. D’ailleurs, elle est parfaitement orthodoxe : il est dit dans le Coran que Dieu tire les croyants de l’obscurité pour les installer dans la lumière», dit le professeur DIAGNE.

Le professeur DIAGNE est avant tout un écrivain prolifique, contrairement à certains conférenciers professionnels vivants entre deux avions. Je ne sais pas comment en raison de ses contraintes universitaires et de ses nombreux déplacements, il arrive à écrire, et à chaque fois qu’on le lit, on n’en sort pas indemne. Par sa capacité de questionnement de philosophe et son humanisme, il interpelle la conscience de chacun d’entre nous, Africains, comme Occidentaux, et nous adresse cette injonction non écrite, mais que je crois intelligible : «Apprenez à devenir meilleur, utile à vous-mêmes et autres !». On ne fait rien de bon et de durable sur le ressentiment, le mépris des autres, l’intolérance, l’égoïsme, la violence, la prédation et l’injustice. Ainsi, en 2024, il a publié deux ouvrages. Dans son livre, «universaliser, pour un dialogue des cultures», Souleymane Bachir DIAGNE a mis la question de l’universalité et des singularités au cœur de sa réflexion et de son engagement, appelant à un universel riche de tous les particuliers. Dans cet essai qui fait brillamment dialoguer les cultures, le philosophe montre que l’universel tient compte du pluriel du monde, mais que l’humanité n’est pas une juxtaposition de tribus. Il appelle ardemment à un métissage culturel. Aucune région du monde ne peut à elle seule décréter ce qu’est l’universel, il nous faut le forger ensemble, même si penser l’humanité dans sa totalité est une tâche infiniment difficile et nécessite de recourir à une philosophie du décentrement.

Dans un ouvrage, «Ubuntu», popularisé par Desmond TUTU (Voir mon article, Médiapart, 26 décembre 2021) et Nelson MANDELA (Voir mon article, Médiapart, 18 juillet 2019) le professeur DIAGNE est un promoteur de l’humanisme africain. Ubuntu faire en sorte que «la société puisse s’améliorer», disait Nelson MANDELA. «Nous réalisons qui nous sommes en partageant qui nous sommes avec les autres et en prenant soin de ceux qui sont autour de nous», dit le président Barack OBAMA, le 10 décembre 2013 aux funérailles de MANDELA. En définitive, Ubuntu, c’est l’abandon de l’instinct grégaire de la tribu, c’est en particulier, «Nit nitay garabam», en Ouolof, «Neddo Ko Bandoum», en Peul, ou «l’Homme est le remède de l’homme», «l’humain est le frère de l’humain», suivant un proverbe bien sénégalais, un exemple universel de sagesse des nations qu’on retrouve dans toutes les sociétés humaines. L’Africain est un être social, et c’est l’un des fondements majeurs de la philosophie du continent noir, en termes de fraternité, de sororité, de tolérance, de sacrifice et de solidarité mutuelle. Aussi, le professeur DIAGNE exhorte les sociétés contemporaines, à être plus humaines, le respect de la dignité humaine, la bienveillance, la compassion, la loyauté, le consensus en vue d’éviter la discorde, la justice en vue de l’harmonie, et donc à guérir de leur maladie de la férocité. Cependant, Ubuntu est une philosophie de l’apprentissage, un chemin exigeant, on n’est pas humain, mais on le devient.

Par ailleurs, il est remarquable de constater que le professeur Souleymane Bachir DIAGNE, dans sa riche et grandiose contribution littéraire, a aussi préfacé, à ce jour, 125 ouvrages, dont celui d’Olivier PIOT, qui vient de paraître chez l’Harmattan. La France ne peut entrer dans la modernité sans regarder son passé en face. De l’esclavage à l’immigration, en passant par deux siècles de colonisation, l’histoire tronquée de l’Afrique noire en France hante toujours la République. La posture d’une partie de la classe politique actuelle, fortement lepénisée, oscille entre l’arrogance, le récit national falsifié, le racisme, la mémoire amputée, le populisme, et les manipulations statistiques, ainsi que dans une amnésie collective, un grave déni des pages sombres de l’histoire de France.
Intellectuel majeur, le professeur Souleymane Bachir DIAGNE, faut-il le rappeler, est avant tout un éminent homme de culture de l’altérité, un rendez-vous du donner et du recevoir, un disciple de SENGHOR et de SARTRE. Pour lui, la philosophie africaine, «C’est l’enseignement non seulement des grands penseurs africains, mais également d’un certain nombre de thèmes sur lesquels les philosophes africains ont travaillé plus particulièrement. Un exemple : il y a une réflexion menée par les philosophes africains autour de l’oralité : que signifie une culture orale ? Est-ce que la philosophie est encore possible dans une société où le régime dominant est un régime d’oralité ? Et qu’est-ce que la transcription écrite apporte ou fait perdre ?», dit-il. En particulier, l’universel et le pluriel sont inséparables. Il faut refuser la tribalisation de la culture par l’Occident. “Le blanc a joui trois mille ans du privilège de voir sans qu’on le voie, et “l’idée que l’Europe est désormais une simple province du monde”, disait Jean-Paul SARTRE (Voir mon article, Médiapart, 14 février 2023). Né pendant l’année de la conférence de Bandung, il estime qu’ aucune culture n’a le droit d’en coloniser une autre ; l’universel doit être riche de tous particuliers : «Traditionnellement, on n’aimait pas le pluriel, le multiple en philosophie. La conférence de Bandoeng de 1955 a posé que le temps était venu de repenser l’universel après l’irruption du pluriel sur la scène de l’histoire et la preuve que celle-ci ne s’identifie pas à la seule Europe. Aucune civilisation n’est une île fermée sur elle-même. L’idée d’un universel de traduction, c’est la reconstitution d’un espace public où nous nous parlons les uns les autres, les uns contre les autres», dit le professeur Souleymane Bachir DIAGNE.

Tout en vivant aux États-Unis, le professeur Souleymane Bachir DIAGNE est bien engagé dans la scène littéraire et culturelle du Sénégal. «En Afrique, il est temps de décoloniser nos imaginaires», dit-il. Le professeur Souleymane DIAGNE, conseiller des présidents Abdou DIOUF et de Macky SALL, promoteur de la Biennale de Dakar, est un membre éminent du comité de pilotage du Musée des civilisations africaines, inauguré à Dakar, le 6 décembre 2018. «L’universel, c’est un horizon qu’il faut forger en commun», dit-il. En 2013, le professeur DIAGNE a présidé à la concertation nationale pour l’avenir de l’enseignement supérieur au Sénégal.

Références bibliographiques très sélectives

A – Contributions du professeur Souleymane Bachir DIAGNE

1 – Ouvrages généraux ou spécialisés de Souleymane Bachir DIAGNE

DIAGNE (Souleymane, Bachir), AMSELLE (Jean-Loup), En quête d’Afrique(s) : universalisme, préface d’Anthony Mangeon, Paris, Albin Michel, 2018, 308 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Bergson postcolonial : l’élan vital dans la pensée de Senghor et de Mohamed Iqbal, Paris, CNRS éditions, 2011, 126 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Bergson postcolonial, Paris, CNRS éditions, 2020, 126 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Boole, 1815-1864, l’oiseau de nuit en plein jour, notes et annexes de Marie-José Durand, Paris, Belin, 1989, 262 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), BRAGUE (Rémi), La controverse : dialogue sur l’Islam, Paris, Stock, Philosophie Magazine éditeur, 2019, 187 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Cent mots pour dire l’Islam, Paris, Maisonneuve et Larose, 2002, 87 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Comment philosopher en Islam ? Paris, Philippe Rey, 2014, 160 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), De la langue à la langue : l’hospitalité de la traduction, Paris, Albin Michel, 2022, 175 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Decolonizing the History of Philosophy, préface de Matthias Kaufmann, Richard Rottenburg, Reinhold Sackmann, Halle, Martin Luther, Universität, Wittenberg, 2018, 32 pages, texte en anglais et en allemand ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), directeur de publication, Religion et ritualité, Presses universitaires de Strasbourg, 2021, 208 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Diversité, pluralisme, rencontre en traduction, Papeete (Tahiti), Noriane éditions, 2011, 68 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), GUEULETTE (Jean-Marie), HORVILLEUR (Delphine), Suis-je le gardien de mon frère ? Jean-Philippe Pierron, éditeur scientifique, Presses universitaires de Lyon, 2019, 49 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Islam et société ouverte : la fidélité et le mouvement dans la philosophie de Mohamed Iqbal, Paris, Maisonneuve et Larose, 2001, 108 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), L’algèbre numérique à l’algèbre de la logique, thèse de 1982, sous la direction de Jean Toussaint-Desanti, Paris I, Sorbonne, Lille, ANRT, 1991, 105 et 148 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), L’encre des savants : réflexions sur la philosophie en Afrique, Paris, Cairn, Présence africaine, 2020, 128 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Le fagot de ma mémoire, Paris, Philippe Rey, 2021, 151 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Léopold Sédar Senghor, l’art africain comme philosophie, Paris, Riveneuve, 2019, 168 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), OSSEBI (Henri), La pensée culturelle en Afrique : contexte, enjeux et perspectives de recherches, Dakar, CODESRIA, 1996, 63 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Ubuntu, entretien avec Françoise Blum, préface de Barbara Cassin, Paris, EHSS, 2024, 126 pages ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir), Universaliser : l’humanité par des moyens d’humanité, Paris, Albin Michel, 2024, 180 pages.

2 – Articles de Souleymane Bachir DIAGNE

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Islam et philosophie. Leçon d’une rencontre», Diogène, 2003, Vol 2, n°202, pages 145-151 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «L’Islam et l’Ouest-africain, une histoire intellectuelle», in Jean-François Fauvelle et Anne Lafont, L’Afrique et le monde, histoires renouées. De la préhistoire au XXIè siècle, Paris, La Découverte, 2022, 456 pages, spéc pages 73-89 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «La philosophie africaine et charte des droits de l’Homme et des peuples», Critiques, 2011, Vol 8, n°711-712, pages 664-671 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «La philosophie bantoue», Politique africaine, 2000, Vol 1, n°77, pages 44-53 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Le primitivisme aujourd’hui, un monde à repenser ? Entretien», in Antonio Rodriguez, Christine LE QUELLEC COTTIEE, sous la direction de, Le primitivisme des avant-garde littéraire, Paris, Garnier, 2023, 302 pages, spéc pages 145-156 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Musée des Mutants», Esprit, juillet-août 2020, pages 103-111 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Négritude comme mouvement et comme devenir», Rue Descartes, 2014, Vol, n°, pages 50-61 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Notre monde est pluriel, notre monde n’a plus de centre», Présence africaine, 2022, Vol 4, n°92, pages 193-201 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Penser l’universel avec Etienne Balibar», Raison Publique, 2014, Vol 2, n°19, pages 15-21 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Philosophie Africana au pays de la Téranga», Présence africaine, 2020, Vol 1, n°1, pages 9-12 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Pour une histoire de la postcolonie de la philosophie», Cités (P.U.F.), 2017, Vol 4, n°72, pages 81-93 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Réflexions sur la racialisation du monde», Télémaque, 2023, Vol 2, n°64, pages 7-10 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Restituer, pour partager», Hommes et Migrations, 2023, Vol 1, n°1340, pages 73-78 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) «Senghor et la Révolution de 1889», Romanic Review, 2009, Vol 100, n°1-2, pages 103-111 ;

DIAGNE (Souleymane, Bachir) DIAGNE (Rokhaya Oumar), «Annette M’Baye d’Erneville. A Lady with a Talent for Communication», Présence africaine, 1996, Vol 1, n°153, pages 98-101.

B – Autres références

AKA-EVY (Jean-Luc), Le cri de Picasso : les origines nègres de la modernité, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, préface postface de Jean-Loup Amselle, Paris, Présence africaine, 2023, 728 pages ;

AMSELLE (Jean-Loup) «Faut-il sauver le soldat universaliste ?», Hommes et libertés, décembre 2018, n°184, pages 53-55 ;

BAH (Alioune), L’Islam rationnel de Souleymane Bachir Diagne, préface d’Eric Geoffroy, postface de Souleymane Bachir Diagne, Paris, Riveneuve éditions, 2023, 220 pages ;

BERTHO (Elara), «Un universel comme horizon. Entretien avec Souleymane Bachir Diagne», Les Afriques dans le monde, 2019, pages 1-9 ;

BONI (Tanella, S.), Chaque jour l’espérance, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Harmattan, 2002, 159 pages ;

COLIN (Roland), La toison d’or de la liberté, en quête de démocratie en terres d’Afrique et d’ailleurs : récits, paroles et journal de retour, préface Souleymane Bachir Diagne, Paris, Présence africaine, 2018, 373 pages ;

DIOP (Babacar, M’Baye), Destin de la négritude, préface Souleymane Bachir Diagne, Levallois-Perret, éditions de la Lune, 2009, 303 pages ;

DIOP (Cheikh, M’Backé), Islam et l’Occident : étude de l’aventure ambiguë et des «Gardiens du temple» de Cheikh Hamidou Kane, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Harmattan, 2014, 100 pages ;

FALL (Papa, Abdou), «Souleymane Bachir Diagne, le penseur du propre et de l’universel», Akofena, octobre 2022, Vol 4, n°6, pages 437-443 ;

FALL (Papa, Abdou), Paroles et pouvoirs : logiques discursives, stratégies de domination et enjeux de pouvoirs en Afrique, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Harmattan, 2021, 332 pages ;

GOUET (Philippe), L’aventure humaine : la philosophie prospective de Gaston Berger, préface Souleymane Bachir Diagne, Paris, Présence africaine, 2019, 353 pages ;

HOUNTONDJI (Paulin, J.) Combats pour le sens. Un itinéraire africain, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Porto-Novo, éditions du Flamboyant, 2013, 284 pages ;

HOUNTONDJI (Paulin, J.), De la philosophie et des philosophes en Afrique noire, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Karthala, 2006, 115 pages ;

KABA (Lansiné), Allahou Akbar : Islam, terrorisme et tolérance, une perspective africaine, préface de Souleymane Bachir Diagne, Paris, Présence africaine, 2010, 285 pages ;

KANDJI (Elhadji, Cheikh), La science dans la littérature britannique postmoderne : mathématique et thermodynamique dans les récits de William Boyd et de Martin Amis, préface Souleymane Bachir Diagne, Dakar, Harmattan, 2021, 409 pages ;

KISUKIDI (Nadia, Yala), «Décoloniser l’universel», La vie des idées, 2 mai 2019, pages 1-7 ;

KODJO-GRANDVAUX (Séverine), Philosophie africaine, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Présence africaine, 2013, 301 pages ;

Marin La Meslée (Valérie), «Comment philosopher en Afrique ?», entretien avec Souleymane Bachir DIAGNE, Le Point, 19 août 2014 ;

MIMOUNI (Seyni), Vie et œuvre de Cheikh Uthman Dan Fodio : de l’Islam au Soufisme, préface de Souleymane Bachir Diagne, Paris, Harmattan, 2008, 222 pages ;

MVE-ONDO (Bonaventure), Critique de la raison orale. Les pratiques discursives en Afrique noire, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Karthala, 2005, pages ;

N’DOYE (Bado), Paulin Hountondji : leçons de philosophie africaine, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Riveneuve, 2022, 181 pages ;

NDONG (Henry, Biram), Chaque jour l’espérance, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Harmattan, 2021, 185 pages ;

PIOT (Olivier), L’Afrique noire en France, préface Souleymane Bachir Diagne, Paris, Harmattan, 2024, 142 pages ;

SARR (Felwine), Méditations africaines, préface de Souleymane Bachir Diagne, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2012, 129 pages ;

TABOURIER (Laurent), Les idées larges de Souleymane Bachir Diagne, préface d’Eric Geoffroy, postface de Souleymane Bachir Diagne, Arte éducation, 2024 ;

TOURE (Mamadou), Politique et art militaire dans la pensée de Machiavel, préface de Souleymane Bachir Diagne, Dakar, Harmattan, 2018, 332 pages ;

VALENTIN (Christian), Trente ans de vie politique avec Léopold Sédar Senghor, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, Paris, Belin, 2016, 202 pages ;

WABERI (Abdourahman), Mon nom est aube, préface de Souleymane Bachir DIAGNE, La Roque d’Anthéron, Vents d’Ailleurs, 2016, 105 pages.

Paris, le 28 septembre 2024, par Amadou Bal BA

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