L’année 2018 est partie pour être saturée, colorée politiquement. A moins d’un an de l’élection présidentielle, cette autre mère des batailles, les différents états–major politiques fourbissent, déjà, les armes pour conquérir le cœur de la population électorale sénégalaise.
Du côté du pouvoir comme de l’opposition, c’est la foire aux empoignades, aux promesses. Ce qui laisse à dire que le Sénégal vit, de par les temps qui courent, au rythme de la politique. Conscient de l’enjeu à la fois important et intéressant de ces joutes électorales, le Président de la République son Excellence Monsieur Macky Sall, ne compte pas mégoter sur les moyens dont il dispose pour faire élever le niveau de vie du peuple. Le fait qu’il consacre « 2018 Année Sociale » en dit long sur sa volonté ferme à juguler les difficultés qui nous assaillent.
Tant que «Koor» Marème brûle d’ambition de laisser des empreintes indélébiles, des actes seront inscrits en lettres d’or dans le bréviaire des hauts faits de la République.
Disons-le avec un phrasé délesté de toute langue de bois : le Président Macky est en train de propulser le Sénégal vers les firmaments de l’émergence. Nous en voulons pour preuve : l’autoroute «Ila Touba», les Bourses de Sécurité Sociale, la Couverture Maladie Universelle(CMU), le nouvel Aéroport International Blaise Diagne, les nombreuses infrastructures éducatives, routières, la modernisation des Cités religieuses et j’en passe…Cependant, le Chef de l’Etat Macky Sall se heurte à de sérieux problèmes dus à son entourage qui traînaille tandis que lui, se démène pour satisfaire les préoccupations de ses mandants. Le cas Khalifa Sall et l’amertume née de l’affaire Karim Wade sont autant d’écueils, de points d’embûches susceptibles de noircir le tableau des actifs présidentiels ! Que dire de la clameur soulevée par les 200 milliards F CFA supposés recouvrés lors de la traque «écourtée» des détourneurs de l’argent du contribuable ?
Sur un autre registre, l’opposition veut toujours marquer sa présence sur le terrain politique. Elle ne rate aucune occasion pour descendre en flammes le régime en place. Et c’est leur droit le plus absolu. Elle peut s’opposer mais qu’elle le fasse de manière raisonnable. Ne dit-on pas que la diversité des opinions crée des discussions qui sont utiles à une bonne respiration de la Démocratie ? Le Sénégal que nous avons en partage doit notre seul PARTI POLITIQUE. Faisons abstraction de nos querelles idéologiques (Socialisme, Libéralisme, Marxisme-Lénisme, Trotskysme, etc.) car, comme le disait John Fitzgerald KENNEDY, ancien Président des USA : «Ne me proposer pas la solution républicaine ou démocrate mais, la bonne solution.»
Ibrahima NGOM Damel
