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  LE CNLS ET LE SSD A L’ASSAUT DE LA CHARGE VIRALE

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Dans  le  cadre  du  projet collecte, acheminement  et  rendu  des résultats ( Car), le  conseil national de lutte contre le sida a octroyé des motos à l’organisation santé service développement  ( SSD ex-Sida service). En effet, notre pays s’est inscrit en droite ligne de  l’atteinte  des  trois 90.  Et parler des trois 90 consiste à parler des  objectifs qui sont  fixés au niveau international pour arriver en 2030  à  éliminer  la transmission  du VIH Sida. «  Il  est  noté   qu’au  Sénégal,  il  ya  quelques  difficultés liées à l’inaccessibilité  de  certaines prestations comme la charge virale. La charge virale était disponible que dans  certaines régions  et  pour  atteindre l’objectif des trois 90% de  la charge  virale,  il  faut que  toutes les régions en disposent », a expliqué  le  docteur Daniel Sarr  face à  la presse.  Selon lui,  ceci a fait penser qu’il  fallait apporter une solution en cela  en mutualisant  les plateformes qui existent. « Nous avons neuf  plateformes qui sont fonctionnelles et  nous pensons  en faire bénéficier  toutes  les populations.  Pour  se  faire nous avons opter  pour   la facilitation de l’acheminement  des prélèvements ,  c’est  donc  un projet  solidaire  qui  implique les uns  et les autres. De  Dakar à  Kédougou,  Kidira ou ailleurs , les Sénégalais auront  droit à  la charge virale », ajoute le docteur Sarr.

Dans  la même  dynamique,  il indique que Dakar a plus d’infrastructure, c’est  pourquoi, les motocycles sont mise en circulations dans les autres régions. Ainsi,  ils ont  privilégié  les régions  les plus  éloignées  et  les  régions  les plus difficiles d’accès. Il  s’agit entre autres de Kaolack, de Diourbel,  de Tamba, de Kédougou,  de Kolda, de  Sédhiou, Ziguinchor et Matam. Ce sont de grande région mais où il y a de difficultés  de transports. « Il  faut noter que  nous gérons  des populations qui  ont  des difficultés  sur le plan socio-économique. Ceci  fait que  leurs  participations  à  l’effort de Santé  est  très  difficile. Il en est  de même  pour  l’accès au  service  de santé, et  pour  cause  un  manque, financièrement. Ils  ne sont pas stable  pour  le  déplacement  occasionnant  un suivi  régulier  de leur  traitement », explique en outre le directeur général.  Il  s’agit  de 13  collecteurs et  il est  prévu  d’avoir 13 motos  pour  que  chacun puisse en avoir.  Et  pour  la répartition,  Kaolack  un,   Diourbel  deux  du  fait  du contexte  démographique, Tamba trois, ils  vont  aller  jusqu’à  Kidira, Matam un,   la  densité  de  la population  n’est  élevée Kolda deux, Kédougou un …

« En plus  de  la collecte  de l’acheminement  et du  rendu, nous  attendons  les résultats. Une  autre  difficulté  qu’on avait  au niveau  national   c’est  l’accès  aux  résultats , on pouvait  faire  une analyse  et attendre quatre  mois  avant    de recevoir  les résultats. Avec le système  quatre  la collecte  est  continue et les délais raccourcie en deux mois, 1419  échantillons  ont été  collectés et c’est  important même si  on peut faire  mieux,  c’est  déjà  une bonne  performance », complète  docteur Daniel Sarr.

 

 

 

 

 

 

 

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