Vous l’avez insulté, critiqué, rabaissé, humilié, délaissé ici sans qu’il ne s’avoue jamais vaincu…comme a son habitude, il a pris les devants sur nous tous, même si cette fois c’est hélas pour le royaume des cieux. Constatons, depuis qu’il nous a quitté, tout le monde le pleure d’un puissant sanglot unanime : ARAFAT DJ etait sans doute le plus gros génie musical de cette décennie
Majestueux comme le Lion, il s’impose sur tous les styles. C’etait lui le Yorobo, le Commandant Zabra, Sao Tao le dictateur.
Impérieux comme le dragon, c’était une véritable bete de scène. Oui, El Propriétairé Maestro le créateur des 1000 concepts, y’a pas l’homme pour lui.
Imprévisible, indiscernable, c’etait bien lui qui façonnait la musique ivoirienne au rythme de ses atalakus. El matador le tueur de Taureau était trop rapide pour eux !
A lui seul, il decidait de l’avenir de la musique ivoirienne. C’etait lui le Dieu de l’Olympe, Zeus D’Afrique !
Quant à sa fureur, elle était sans limite. C’etait l’homme a abattre pour tout concurrent qui craignait d’être évincé par sa fougue artistique. Le maitre du game lançant de nouvelles carrières, tout comme en défaisant de par sa voix surpuissante. C’etait lui le Daishikan, Beerus Sama, Dieu de la Destruction
Et chacun de ses vers, chacune de ses mélodies, chacun de ses preceptes etaient bus par ses adeptes tels de paroles d’évangile fournies. Oui, sous son dogme, il fallait impérativement croire en lui sans détour, car dans cette masse populaire « chinoise », il n’y jamais trahison. C’etait lui, le grand prêtre El Kana
12 mois, 365 jours, 52 semaines. Et tu continues de faire vibrer le coeur de millions de fans a travers le monde. Tu fus appelé Influemento, mais dès a présent tu demeureras a jamais LA LEGENDE
Repose en paix l’artiste le plus titré de sa génération. Le monument.
Nous célébrerons #Lan1 avec la plus grande passion que le monde entier n’ai jamais vu
Chinois depuis le début et jusqu’à mon dernier souffle
#Natsuki