« J’aurais dû plus surveiller mon fils ». C’est en somme, les propos de Lamine Diack 86 ans, au cours de son audition, le 19 juin dernier, par le juge d’instruction parisien, Renaud Van Ruymbeke.
L’ancien président de l’Iaaf affirmait découvrir, à la lecture du dossier, les pratiques supposées de son fils, Papa Massata Diack, consultant marketing, auprès de la Fédération internationale. Selon nos confrères du quotidien français, « L’équipe », Lamine Diack qui est mis en examen par la justice française, dans l’affaire de la corruption à la Fédération internationale d’athlétisme et celle de la dissimulation de cas de dopage d’athlètes russes, n’avait plus répondu à la justice française, depuis près de trois ans.
D’emblée, le magistrat que Pape Massata M. Diack, avait reçu d’importantes sommes d’argent à l’occasion de votes du Cio, pour les Jeux olympiques et Iaaf pour pour les Championnats du monde, « sans réaliser la moindre prestation » au titre de consultant de l’Iaaf. Selon le magistrat instructeur, Papa Massata Diack avait perçu, « entre 2009 et 20& », via ses sociétés, près de 11 Millions de Dollars.
Pour l’ancien président de l’Iaaf, cette somme correspond à du « lobbying ». La réponse de Jack père est la suivante : « Je savais qu’il faisait du lobbying, comme Sebastian Coe. Mon fils était un des meilleurs au monde en matière de marketing ».