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La Coopération allemande au secours de 120 jeunes ex-émigrés

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Offrir aux émigrés du département de Louga de retour dans leurs localités respectives des possibilités de réinsertion socio-économique pour les fixer dans leurs terroirs. Tel est l’objectif poursuivi par l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ). Un projet de réinsertion socio-économique initié à l’intention de 120 jeunes migrants de retour dans leurs localités que sont Niomré et Nguer-Malal, deux communes situées dans le département de Louga, sera bientôt mis en œuvre. Une rencontre avec les initiateurs du projet et les 120 émigrés de retour s’est tenue à Niomré, ce samedi, sous la coprésidence des maires de Niomré et de Nguer-Malal, Papa Ndiouga Lo et Samba Kanté. Le projet a pu être décroché au profit de ces jeunes auprès de l’association allemande GIZ grâce à l’entremise du maire de Nguer-Malal, M. Samba Kanté, Directeur de la modernisation de l’équipement rural au ministère de l’Agriculture. Il aura six mois de durée dans sa phase-test et sera financé à hauteur de 27 millions de francs par la GIZ. Conçu pour l’essentiel à l’intention des jeunes, des femmes et des émigrés, ce projet est porteur d’espoirs et d’intérêt pour ces franges de la population de Niomré et de Nguer-Malal bénéficiaires, selon Samba Kanté, maire de Nguer-Malal. A l’en croire, le choix de ces deux communes pour abriter ce projet s’explique par le flux migratoire important enregistré dans ces deux localités et qui a beaucoup contribué au développement socio-économique de cette zone. C’est ainsi que Samba Kanté a dit l’engagement sans faille de ses mandants à ne rien ménager pour accompagner, soutenir et appuyer le projet ne serait-ce que pour fixer les émigrés de retour dans leur terroir. Le président de l’association pour le développement durable dénommé « yémalé » (égalité), M. Maguette Thiandoum, qui a en charge l’animation de la plate-forme Busines Accélator pour la création d’entreprises, a indiqué que sur les 120 jeunes retenus, 20 bénéficieront d’une formation dans des fermes agro-écologiques. Ils seront suivis pendant six mois afin de leur permettre d’avoir des revenus et de gérer leur propre business ainsi que leurs activités et, partant, développer leurs minientreprises génératrices d’emplois et de revenus. Quant à ceux d’entre eux qui n’auront pas bénéficié de cette formation, ils seront accompagnés dans l’entreprenariat et l’élaboration de plans d’affaires leur permettant de mettre en place des GIE dans des filières porteuses comme le maraichage, l’aviculture et l’élevage en bénéficiant notamment de financements de la GIZ.A la fin de la durée de vie du projet, les jeunes bénéficiaires disposeront de leurs propres activités qui pourront leur procurer de revenus pour améliorer leurs conditions de vie. Selon M. Thiandoum, son association s’engage à œuvrer pour que ces jeunes disposent d’alternatives pour ne plus voir la migration comme la seule solution pour développer et promouvoir leur vie. Dans ce cadre, il a annoncé qu’après cette première phase-test, une seconde sera lancée par la GIZ qui s’engage à renforcer le financement qui, de 27 millions, pourrait passer à 50 millions de francs voire plus. Mbargou DIOP, Correspondant permanent à Louga POUR LEUR RéINSERTION RéUSSIE APRèS DES ANNéES D’EXIL L

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