En ce début d’année, l’heure est aux prévisions pour les différentes institutions, cabinets d’analyses et autres agences de notation. Ainsi, quelques jours après sa parution des perspectives 2018 de la banque mondiale, qui annonçait une croissance moyenne de 3,2% dans les subsahariens, c’est autour de la Banque africaine de développement (BAD) de dévoiler des chiffres et recommandations.
Dans ce rapport 2018 publié le 17 janvier, l’institution panafricaine annonce une croissance moyenne de 4,1% en 2018 et 2019. Si cette annonce parait plus optimiste que celle de la banque mondiale, les deux chiffres ne couvrent pas tout à fait le même périmètre.
Le rapport de la BAD couvre ainsi les pays du Maghreb, alors que la Banque mondiale le classe avec le moyen orient.
Le manque de création d’emplois a retardé la réduction de la pauvreté et accentué les inégalités.
La BAD recommande donc aux Etats de soutenir la croissance des secteurs nécessitant d’avantage de main d’oeuvre par l’assouplissement du cadre réglementaire et l’investissement dans des industries à haut rendement et de forte intensité de main-d’oeuvre comme les industries agroalimentaires.
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