Journée mondiale de l’enfance : Mettre les droits des enfants au cœur des politiques publiques

La communauté internationale commémore la journée mondiale de l’enfance, ce 20 novembre qui marque la date de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959 et de la Convention relative aux droits de l’enfant. Créée en 1954 et célébrée chaque année à cette date, cette commémoration appelle à promouvoir le respect et les droits des enfants.

Célébrée cette année sous le thème, «  »prenez les commandes » (#KidsTakeOver), l’Unicef invite les enfants du monde entier « à prendre les commandes » dans les domaines de la politique, des médias, du sport, du divertissement, etc. afin d’exprimer leur soutien aux millions d’enfants qui ne sont pas scolarisés, qui sont déracinés ou qui ne bénéficient pas de protection sociale.

Cette journée est aussi une occasion pour les mères et les pères, les enseignants, les infirmières et les médecins, les dirigeants ou les militants de la société civile, les chefs religieux ou de communautés, les chefs d’entreprises et les professionnels des médias, de même que les jeunes et les enfants eux-mêmes de jouer un rôle important afin de faire de cette Journée mondiale de l’enfance un événement à part dans leur société, pour leur communauté ou pour leur pays.

10% d’enfant victime d’abus dans le monde…

« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »

Kofi A. Annan, alors Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.

Malheureusement, dans le monde, plus de 10% des enfants sont victimes de maltraitance et d’abus. La maltraitance des enfants se définit comme « toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques et mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle » perpétrée sur une personne de moins de 18 ans et pouvant entrainer un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité.

Et qui peut prendre plusieurs formes dont les  quatre principaux types les plus fréquents sont les violences physiques, sexuelles, psychologiques/émotionnelles et la négligence, les violences sexuelles et physiques induisent la violence psychologique, mais ne s’excluent pas entre elles.

La gravité de la maltraitance des enfants est la reproduction de la violence, en effet, les victimes de maltraitance sont plus susceptibles de devenir elles-mêmes responsables de maltraitance, une fois atteints l’âge adulte. Cependant, des études sur de grands échantillons ont cependant contesté ce point, en montrant que si les abus sexuels et la négligence étaient vraisemblablement plus sujets à reproduction, tel n’était pas le cas de la maltraitance.

Le respect des droits des enfants, une nécessité!

La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.

La promotion et le respect des Droits de l’Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, que soient enfin reconnus les droits essentiels de l’enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l’éducation.

La Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989, le traité international le plus ratifié en matière de droits de l’homme, définit une liste de droits de l’enfant comprenant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation et le droit de jouer, ainsi que le droit à une vie de famille, à être protégé de la violence et de la discrimination, et de faire entendre sa voix.

Par mounamak pour ThieyDakar