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Irritations intimes :les causes les plus fréquentes

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Ça pique, ça gratte, ça démange, et ça tombe souvent au mauvais moment. Ces sensations désagréables mal placées sont très irritantes. Pourtant, un traitement simple suffit souvent pour être vite soulagée.

Qui n’a jamais ressenti de démangeaisons après avoir rapporté de la plage quelques de grains de sable « mal placés » ou après avoir gardé trop longtemps un maillot de bain mouillé à même la peau ? Le sable, comme l’humidité, provoquent en effet des irritations désagréables, mais sans conséquences.

En finir avec les mycoses vaginales

  • Il suffit simplement de se rincer à l’eau claire en rentrant chez soi et d’enfiler des vêtements secs pour que tout rentre dans l’ordre.
  • Au quotidien, on peut faire sa toilette intime, une à deux fois par jour avec un savon sans parfum à Ph neutre ou un savon surgras (cold cream Avène, Lipikar…). Inutile de « décaper » ou d’employer des produits astringents.
  • En cas de démangeaisons, on peut utiliser ponctuellement des produits d’hygiène intime (soin lavant doux Téna, gel apaisant de toilette intime, Biolane pour elle, gel crème-corps &toilette intime Femfresh) pour calmer la gêne.

Mais certaines irritations, le plus souvent sans gravité, ont des causes moins évidentes. Voici les plus fréquentes avec les moyens de les soulager.

Une intolérance de la peau

Une sensibilité particulière peut être source de démangeaisons intimes. Ainsi, les composants des serviettes hygiéniques et des protège-slips provoquent une gène, puis un besoin irrépressible de se gratter chez certaines femmes.

Seul remède : échanger ses garnitures périodiques habituelles contre des serviettes hygiéniques en tissu lavables ou jetables, beaucoup mieux tolérées par la peau. Quant aux protège-slips, ils existent aussi en version tissu mais il est inutile d’en porter tous les jours. Ils doivent être réservés aux début et fin de règles.

Une mycose vaginale

Pertes blanchâtres, rougeur, démangeaisons sont les premiers signes de mycose vaginale. Cette affection est fréquente puisque des études ont montré que 1 femme sur 14 en développera au moins une au cours de sa vie (d’après une étude parue en 2007 dans la revue The Lancet).

En finir avec les mycoses vaginales

Ces symptômes sont le plus souvent dus à un champignon, le candida albicans. Cette levure est un hôte normal du vagin. Cependant, elle peut se multiplier quand les défenses immunitaires baissent en raison d’une maladie, d’un traitement médical ( antibiotique), d’une grossesse… La flore vaginale est alors déséquilibrée, le pH (taux d’acidité) du vagin est modifié et les levures prolifèrent.

Dès les premier symptômes, direction pharmacie. On vous proposera un traitement local comprenant un ovule à placer au fond du vagin le soir au coucher et une crème antifongique à appliquer pendant une semaine .

Sans amélioration dans les trois jours, il faut consulter un médecin. Après un examen clinique, il effectuera, si besoin, un prélèvement, afin d’identifier le germe en cause. En fonction des résultats, il vous prescrira un traitement antimycosique (local ou en comprimés) associé à des probiotiques pour restaurer la flore vaginale

Si vous êtes surtout sujette à ces mycoses pendant ou juste après vos règles, sachez qu’il existe aussi désormais des probiotiques spécifiques contenus dans un tampon , à utiliser à la place des tampons périodiques classiques.

Une sécheresse vaginale

La sécheresse vaginale concernerait jusqu’à 55% des femmes à tout âge . Cette sécheresse source d’irritations, plus que de démangeaisons, peut être due à une longue période d’abstinence sexuelle, à la prise de certains médicaments ,surtout au manque d’oestrogènes à la ménopause, à des soins intimes trop agressifs ou une mauvaise hygiène de vie (tabac, alcool).

En finir avec les mycoses vaginales

Rien de dramatique, mais il faut réagir, sinon la vie sexuelle risque d’en pâtir assez vite. On trouve en pharmacie des gels lubrifiants et hydratants ,à appliquer localement un quart d’heure avant le rapport. On peut aussi introduire directement dans le vagin des capsules d’onagre, de bourrache ou de germe de blé après les avoir percées.

Pour prévenir les récidives, une cure de probiotiques oraux ou vaginaux

Un eczéma ou un psoriasis

L’eczéma et le psoriasis peuvent toucher toutes les parties du corps, y compris la vulve. Ces deux maladies chroniques inflammatoires évoluent par poussées. Dans les deux cas, apparaissent des plaques qui démangent, mais dans le psoriasis, elles sont généralement délimitées avec des squames (sortes de grosses pellicules) épaisses, blanches ou argentées.

En finir avec les mycoses vaginales

Si vous n’avez encore jamais eu ce genre d’inflammation de la peau, il est prudent de consulter votre médecin. Il vous prescrira alors des crèmes à base de corticoïdes à appliquer localement en cas de poussée et des crèmes hydratantes (en vente libre en pharmacie) à utiliser les autres jours.

Un lichen scléreux

Chez les femmes de plus de 65 ans essentiellement, les démangeaisons peuvent s’accompagner d’une éruption de plaques pigmentées, il est alors impératif de consulter un dermatologue sans attendre. Il peut en effet s’agir d’un lichen scléreux, une affection dermatologique chronique d’origine inconnue, qui exige l’application locale de dermocorticoïdes.

Une vulvodynie

Les vulvodynies se manifestent par une sensation d’inconfort de la vulve (brulure, picotements, sécheresse…) et des douleurs au toucher, au contact des vêtements, des tampons, lors des rapports sexuels… pendant plus de trois mois. A l’examen, le médecin ne retrouve aucune lésion.

En finir avec les mycoses vaginales

La cause de cette affection chronique reste mystérieuse, même si nombre de médecins considèrent qu’elle est d’origine psychologique. Les patientes sont fréquemment orientées vers un centre de la douleur. On leur prescrit en général des pommades anesthésiantes à utiliser avant les rapports, un antidépresseur ou un antiépileptique à petite dose pour traiter les douleurs, quelquefois de la rééducation périnéale, de la stimulation électrique nerveuse trans-vaginale ou/et une psychothérapie.

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