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Interdiction des sachets en plastiques: Abdou Karim accélère la cadence

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Le ministre de l’environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall a tenu, ce lundi, à Kaolack un comité Régional de Développement (CRD ) pour la vulgarisation de la loi N°2020-04du 08 janvier relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques dont sa mise en application est prévue le 20 avril prochain.

« A partir de cette date, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur. Les ministres de la Justice et de l’intérieur, la Douane et certains acteurs du domaine en sont informés de la nouvelle donne », précise Abdou Karim Sall qui explique qu’avec cette nouvelle modification de la loi portant sur l’utilisation des sachets plastiques, le périmètre d’application va être plus élargi, car les sachets en plastiques à usage unique, sachets d’eaux, sachets lait vont être interdits », a fait savoir Abdou Karim Sall.

Ainsi un fond forfaitaire va être mis en place pour garantir les bouteilles d’eau, d’eau de javel, de l’huile et autres achetés dans les boutiques

L’objectif de la rencontre, selon Abdou Karim Sall est d’assurer aux services déconcentrés de l’Etat, aux collectivités territoriales, au secteur privé et à la société civile de la région de Kaolack , une meilleure compréhension des grandes Orientations de loi 2020-04 du 08 janvier 2020.

Selon le ministre, les autorités administratives doivent jouer et veiller à la bonne exécution des politiques publiques dans les différentes circonscriptions administratives.

A l’en croire, les enjeux qui s’attachent à cette loi ambitieuse adoptée en mode fast trac par le gouvernement, sont compris par tous.

« Malgré son entrée en vigueur depuis les 4 janvier 2015, le pays est toujours en proie au péril plastique. Cette situation est imputable au fait que cette loi n’interdisait que des sachets plastiques de faible micronnage, c’est a dire inférieur à 30 microns alors que ceux qui ont une épaisseur supérieure ou égale à 30 microns, les sachets biodégradables ou oxo biodégradables et des produits plastiques à court cycle de vie sont au cœur d’enjeux », a expliqué Abdou Karim Sall.

Birane Niass, Kaolack pour ThieyDakar

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