Une séance de chicha ou cigarette électronique est l’équivalent de cent (100) cigarettes selon Djibril Wélé, secrétaire exécutif de la ligue sénégalaise de lutte contre le cancer. Face à la presse ce mardi, pour dénoncer les lenteurs liées à la signature du décret portant application de la loi N° 2014-14 du 28 Mars-2014 sur les modalités, procédures, conditions de délivrance et de retrait de l’autorisation d’ouverture et de fermeture de débits de tabac, il rappelle aussi l’importance de signer l’arrêté portant interdiction totale de la vente de chicha. Qui selon lui, est bloqué par des hommes d’affaires tapis dans l’ombre.
En effet, pour M. Wele, il est primordiale d’interdire la vente de Chicha parce qu’elle est plus dangereuse que la cigarette. « En fumant la chicha, vous pouvez transmettre des maladie respiratoires telles que la tuberculose ou les hépatites. Les jeunes se partage le tuyeau et c’est à partir de là qu’ils vont se transmettre des maladies« , informe-t-il.
Raison pour laquelle, un arrêté signé conjointement par le ministère de la santé et le ministère du commerce a été adopté et attend toujours d’être numéroté au niveau du secrétariat général à la présidence. Le texte préconise une interdiction totale de la vente de chicha.
« Mais vu l’importance de la marché de la Chicha au Sénégal, des hommes affaires s’investissent à ce que la loi sur l’interdiction de la chicha ne soit effective. », regrette-t-il.