«Hermann HESSE (1877-1962), Prix Nobel de littérature, un loup des steppes et son Siddhartha» par Amadou Bal BA –
Tout lecteur qui fréquentera la vaste, grandiose, savante et mystique contribution littéraire de Hermann HESSE, n’en sortira jamais indemne ; on finit, devant les conflits intérieurs, par être apaisé et fortement réconcilié avec soi-même, et donc avec les autres. Les fragrances et les réminiscences des enseignements de Hermann HESSE vous poursuivront tout au long de votre vie, avec injonction majeure : perfectionne-toi, rend-toi chaque jour meilleur au contact de l’autre, en apprenant à entrer en symbiose avec lui, débarrassé de toute haine, et habité par la Compassion. Hermann HESSE recommande l’accomplissement de soi, la sagesse et la découverte de son identité. L’œuvre de cet humaniste, marquée par Friedrich NIETZSCHE (1844-1900) et les philosophies d’Extrême-Orient, s’ancre dans les profondeurs de l’âme et l’amour de la nature : «La tendresse est plus forte que la dureté, l’eau plus forte que le rocher, l’amour plus fort que la violence» dit Hermann HESSE. Siddhartha, paru en 1922, une quête existentielle et spirituelle, une part autobiographique ne disant pas son nom, est un livre, intellectuellement et spirituellement, dont les thèmes irriguent toute l’œuvre de Hermann HESSE, à savoir l’étude de l’évolution de l’Homme vers un idéal dont il sera le principal acteur. Siddhartha, un jeune homme admiré pour sa beauté, son intelligence et sa sagesse, va quitter sa famille et ses richesses, afin de parcourir le monde. Accompagné de son fidèle ami Govinda, il désire parvenir à l’Illumination. Le personnage de Siddhartha Gautama, dit «Bouddha» est un passeur, réconcilié avec le monde et avec la vie, ayant appris à comprendre et à aimer. Il lui aura fallu passer comme tout un chacun, par les affres des possessions et de la souffrance, pour parvenir à ce détachement parfait, qui n’est pas l’indifférence et le mépris de la condition humaine, mais bien plutôt son accomplissement par-delà les agitations et les troubles de l’âme. Siddhartha ayant dépassé la sagesse de son Brahmane de père, n’en reste pas moins frustré quant à sa recherche du Nirvana que ne peuvent combler ni la compagnie des ascètes Samanas, ni la rencontre avec le grand Bouddha. Poursuivant son éveil, en compagnie de la belle courtisane Kamala qui lui fait découvrir amour et cupidité, il en perd presque son âme, et c’est en fin de vie au bord du fleuve qu’il trouve enfin la sagesse. «Le Savoir peut se communiquer, mais pas la Sagesse. On peut la trouver, on peut en vivre, on peut s’en faire un sentier, on peut, grâce à elle, opérer des miracles, mais quant à la dire et à l’enseigner, non, cela ne se peut pas» écrit-il. Siddhartha, dans sa quête de la sagesse et du bonheur, finira, à la fin de ce voyage initiatique, par un renoncement aux biens matériels et spirituels, et adopter l’oubli de soi, le jeûne, la solitude et la méditation. Le chemin de la vie est semé d’embûches, mais il peut finir par «l’illumination», qui sait aimer et être exigeant avec lui-même.
Né le 2 juillet 1887, à Calw, en Forêt noire, dans le Bade-Wurtemberg, dans le Sud de l’Allemagne, en raison de son ouverture et de l’attention profonde qu’il porte aux autres, Hermann HESSE s’est insurgé contre sa famille, la montée du nazisme, et finira par opter pour la nationalité suisse. Hermann HESSE a douze ans quand, déjà révolté contre son éducation piétiste qui doit faire de lui un pasteur, il décide de devenir poète et rien d’autre, ce que sa famille rigide et conservatrice interprète comme un signe de démence. La recherche d’une identité propre et sa confrontation avec celle-ci irriguent toute l’œuvre de Hermann HESSE. Il n’est guère possible de comprendre Hermann HESSE sans connaître son origine et les racines familiales qui l’ont imprégné. Dans ses racines familiales, le monde dans lequel Hermann HESSE est né se caractérise par son côté à la fois étriqué et ouvert : d’un côté la rigueur intègre du piétisme de sa ville natale et de la maison paternelle, de l’autre l’ouverture au monde et la grande culture de ses parents et grands-parents. Ses deux grands-pères, dont il portait le prénom, ont eu notamment une grande influence sur lui. Son père, Karl Otto Johannes HESSE (1847-1916) est un missionnaire, directeur d’édition et écrivain, est de Lubeck, mais dont les ancêtres sont de l’Estonie. Sa mère, Marie GUNDERT, veuve ISANBERT (1842-1902) est née en Inde, est d’ascendance suisse. Son grand-père maternel, Hermann GUNDERT (1814-1893), dont il porte le nom est un théologien et directeur d’une maison d’édition, à un âge avancé, il fera de lui son assistant. Le jeune Hermann HESSE découvre alors le goût de la lecture et sa vocation littéraire.
«L’amour n’est pas fait pour nous rendre heureux. Je crois qu’il est fait pour nous révéler dans quelle mesure nous avons la force de souffrir et de supporter» écrit-il. En loup des steppes, Hermann HESSE a un rapport parfois difficile à l’autre ; il s’est marié trois fois : d’abord, le 4 août 1904, à Maria BERNOULLI (1869-1963), photographe et pianiste, puis, le 11 janvier 1924, à Ruth WENGER (1897-1994), chanteuse, et enfin, le 14 novembre 1931, à Ninon DOLBIN (1895-1966), historienne de l’art. Hermann HESSE a eu trois enfants : Bruno HESSE (1905-1999), Hans, Heinrich dit Heiner HESSE (1909-2003) et Martin HESSE (1911-1968), ainsi que sept petits-enfants. Solitaire, enfant s’étant déjà révolté contre les grandes rigueurs morales de ses parents, Hermann HESSE est, en fait, «le loup des steppes» ; homme souffrant il s’est égaré, perdu dans un monde qu’il ne reconnaît plus. Le thème de la solitude revient dans «Peter Camenzind», un jeune garçon solitaire, vit dans un petit village perdu des Alpes suisses. A la mort de sa mère, et devant sa répugnance pour les travaux de la terre, son père l’autorise à gagner la ville pour y suivre des études de philologie. A Zurich, le jeune homme se lie avec un garçon de son âge, Richard, aristocrate, musicien, qui lui révèle les joies de l’amitié tout en lui donnant confiance en ses dons d’écrivain. Ce premier élan enthousiaste et plein d’espoirs va se heurter à bien des obstacles : de drames en déceptions, d’amours déçues en désillusions, Peter va lentement faire l’apprentissage de ce qu’est la vie.
C’est surtout dans «Le loup des steppes», paru à la veille de la grande dépression, une époque dépressive et pleine de menaces sur la paix mondiale, que son roman témoigne du caractère visionnaire de Hermann HESSE, son rejet, sans ménagement, de l’intolérance, son immense humanité et son pacifisme : «Personne ne veut éviter la prochaine guerre ; personne ne veut épargner à soi-même et à ses enfants le prochain massacre de millions d’hommes» écrit-il. Hermann HESSE est un «loup des steppes», mais la vie n’est pas partagée entre instinct et esprit. «Je sens brûler en moi une soif sauvage de sensations violentes, une fureur contre une existence neutre, plate, réglée et stérilisée, un désir forcené de saccager quelque chose, un grand magasin, une cathédrale ou moi-même, de faire des sottises engagées, d’arracher leurs perruques à quelques idoles respectées. Comment ne serais-je pas un loup des steppes ?» écrit-il.
Publié en 1926, son roman «le loup des steppes», est inspiré de la philosophie bouddhiste, de la psychanalyse de Carl Gustave JUNG (1875-1961) et du romantisme de Johann Wolfgang von GOETHE (149-1832) : «La folie, au sens élevé du terme, est le fondement de toute sagesse» écrit-il. Pour Hermann HESSE, la frontière entre folie et génie est particulièrement ténue « la schizophrénie est le fondement de tout art, de toute création de l’imagination» écrit-il. Censuré par les Nazis, mais adopté par le mouvement Hippie, «ce livre m’a appris à lire» dira Thomas MANN (1875-1975), prix Nobel de littéraire et ami de Hermann HESSE. «Le loup des steppes» brosse le portrait d’un quinquagénaire, Harry Hailer, vivant seul, sa femme l’ayant quitté ; c’est un intellectuel surdoué, aimant la musique classique, la philosophie, la poésie, mais introverti ; aussi, il évite ses semblables et ne sort qu’à la tombée de la nuit, et pour cette raison, il s’est donné le sobriquet de «Loup des steppes». Harry Hailer a des pulsions suicidaires. Finalement, cet homme singulier, marginal, en retrait de la société et de la vie, au milieu de ses livres, ses seules joies sont celles de l’élévation de l’âme : «Je suis incapable de comprendre quels plaisirs et quelles joies les hommes recherchent dans les trains et les hôtels bondés, dans les cafés combles où résonne une musique oppressante et tapageuse, dans les bars et les music-halls des villes» écrit-il. Vivant en reclus il souffre de cette position, déchiré par les deux facettes de sa personnalité qui se livrent bataille en lui : celle d’un homme affable et raffiné et d’autre part celle d’un «loup des steppes», un homme «des carnets du souterrain» pour reprendre le titre d’un livre de Fiodor Mikhaïlovitch DOSTOIEVSKI (1821-1881).
Profondément déprimé, hostile au monde moderne, en révolte contre la société bourgeoise mais attiré par le confort et l’ordre, ascète et antisocial, en raison de la vacuité de son existence, le personnage principal, Harry Hailer, dans sa vie plate et vide, craignant de se suicider, un soir craignant de se suicider, rentre dans une taverne ; il fait la connaissance d’une pétillante jeune femme, Hermine, qui lui «apprend à vivre et à rire». En effet, Hermine, la belle fille de joie hédoniste, ainsi que son ami le saxophoniste Pablo, lui apprendront à réconcilier corps et esprit, à trouver son équilibre, à «jouer au petit jeu de l’existence immédiate». On retrouve là les grands thèmes abordés dans «Siddhartha». L’éducation à la vie, de Harry Hailer, se fera au grand bal : «Lors de cette nuit de bal, il me fut donné d’éprouver un sentiment que j’avais toujours ignoré en 50 ans d’existence, bien qu’il fût familier à n’importe quelle jeune-fille ou étudiant : c’était le sentiment de fête, l’ivresse de la liesse collective, le mystère de la dissolution de l’individu dans la foule, de l’union mystique à travers la joie partagée». Cependant, cette tentation de mortification d’antan, de souffrance et négation de soi, ne l’a pas complètement abandonné ; toujours en conflit avec lui-même, Hermann HESSE fera dire à Harry Hailer : «J’ai la nostalgie de souffrances qui me donneraient la capacité et le désir de mourir». Il n’a pas non plus rompu complètement avec ce désir de vie : «Petit loup, pelage de velours. Duvet volant, duvet naissant. Truffe luisante, noir étincelant. Deux yeux implorent l’amour» écrit Hermann HESSE.
«Pour que le possible se réalise, il faut toujours tenter l’impossible» dit-il. Sa contribution littéraire, en raison de son opposition au nazisme et de la part belle faite à l’Orient, n’avait pas été et dénigré par les milieux conservateurs allemands «Tu ne sais rien de la sagesse, tant que tu n’as pas fait l’épreuve des ténèbres, qui te retranche de chacun, sans recours, sans bruit» dit Hermann HESSE.
«Demian», paru en 1919, est le roman initiatique, onirique et spirituel, sur la jeunesse où apparaît un passeur de vie, Max Demian. En effet, Emile Sinclair, au sortir de l’enfance prend pleinement conscience de la dualité du monde qui l’entoure : d’un côté le cocon rassurant d’une famille aimante et attentionnée, de l’autre une société bigarrée, faite de choses monstrueuses, attirantes et énigmatiques. Par craintes de réprimandes parentales, Émile subit la tyrannie de Kromer, un vaurien qui exerce sur lui un affreux chantage et l’oblige à commettre de menus larcins. Sa rencontre avec Max Demian, un nouveau camarade de classe à la personnalité mystérieuse, le délivre du joug de Kromer et sert de catalyseur à l’émergence de ses doutes, de son esprit critique, de son besoins de connaissances des choses de la vie. En effet, Max Demian enseigne au jeune Emile Sinclair à ne pas suivre l’exemple de ses parents, à se révolter pour se trouver, à traverser le chaos pour mériter l’accomplissement de sa destinée propre. Au bout de ce chemin où le divin et le démoniaque se mêlent, la crainte d’être un exilé, un séparé, un étranger est annihilée. Il n’est pas d’autre mesure à l’humain que la liberté. Finalement, Max Demian, a permis au jeune héros, Sinclair, de franchir le fleuve séparant le monde de l’enfance et celui de l’âge adulte. Chaque peut vivre intérieurement, en lui, deux êtres en conflit : le divin et le démoniaque. Lorsqu’il commence l’écriture de son «Demian», en 1917, Hermann HESSE est un quarantenaire perturbé. Antifasciste, pacifiste et résident en Suisse, il est violemment attaqué par les Nazis allemands. Dans le même temps, de lourds problèmes familiaux achèvent de le déstabiliser au point de l’obliger à suivre une psychothérapie au cours de laquelle il fait la connaissance du psychanalyste, Carl Gustav JUNG. «Demian» est la promesse d’un homme nouveau, mais dont le regard n’a point d’âge.
Hermann HESSE est un voyageur intérieur, entre Orient et Occident, comme dans son roman «le jeu des perles de verre». Dans les «perles de verre», paru en 1943, un roman énigmatique dont le récit se déroule au XXIème siècle, il est question d’une biographie fictive, celle de Joseph Valet, de la «Castalie», une société de savants, éloignée des plaisirs du monde, jusqu’au moment où le héros rencontre un ami, Plinio, du monde dit du «Siècle», un monde normal. Cependant le monde des savants représentent-il une société idéale et le monde profane la vulgarité ? C’est quoi l’utopie (le rêve) ou la dystopie (cauchemar) ?
En adepte de Confucius, Hermann HESSE finira par conclure que la vie contemplative n’est pas forcément opposée à la vie profane. Le savant doit retourner à la vie profane pour enseigner sa science et aider la société à progresser. C’est encore la recherche de «la voie moyenne».
«La vraie mission de tout homme est celle-ci : parvenir à soi-même» telle est l’injonction emblématique que nous adresse Hermann HESSE, dans «Narcisse et Goldmund» paru en 1930. Dans l’Allemagne du Moyen Âge, Narcisse est un jeune novice au couvent de Mariabronn, où il enseigne. Il se prend d’amitié pour l’un de ses élèves, Goldmund et le pousse à réaliser sa destinée en lui faisant quitter le couvent. Goldmund, n’ayant aucun souvenir de sa mère, qui l’abandonna enfant, part à la recherche de la mère originelle, celle des Arts, qui unit la naissance et la mort, le bien et le mal. la vie de Goldmund le mène d’une aventure amoureuse à l’autre, mais les temps sont dangereux et la cruauté des hommes, la maladie et la mort se placent sur le chemin du jeune homme, épris d’absolu et de liberté. Narcisse, devenu grand prêtre, le guidera. Goldmund poursuivra inlassablement sa quête, celle de la mère, l’Eve éternelle car, comme il le dit lui-même : «Sans mère, on ne peut pas aimer, sans mère, on ne peut pas mourir» écrit Hermann HESSE.
Par conséquent, Narcisse est la voie initiatique de la recherche de la conscience, et Goldmund, (bouche d’or) c’est le choix de vivre les expériences de la vie par l’évasion. Initialement, le roman caresse le rêve d’un monde idéal et harmonieux : «Qu’adviendrait-il si, un jour, la science, le sens du beau et celui du bien se fondaient en un concert harmonieux ? Qu’arriverait-il si cette synthèse devenait un merveilleux instrument de travail, une nouvelle algèbre, une chimie spirituelle qui permettrait de combiner, par exemple, des lois astronomiques avec une phrase de Bach et un verset de la Bible, pour en déduire de nouvelles notions qui serviraient à leur tour de tremplin à d’autres opérations de l’esprit ?», écrit-il. Or, dans la vraie vie, la douleur et le plaisir peuvent prendre les mêmes traits. A la fin, ces choix de vie, apparemment irréconciliables, finiront par se rejoindre.
La merveilleuse littérature de Hermann HESSE est un viatique pour la recherche de son être. Écrivain intempérant, il est resté ouvert et a fouillé dans les recoins de son âme et nous adresse cette injonction : Il faudrait en permanence se perfectionner par et au travers de l’autre, par la recherche d’une voie moyenne de synthèse, entre l’Orient et l’Occident. En fait, Siddhartha Gautama, dit «l’éveillé», c’est aussi Hermann HESSE.
Passionné du dessin et de la peinture, Hermann HESSE était en contact étroit avec la nature et savait admirer les choses les plus éphémères : «Je connais bien le sentiment de triste qu’inspire la précarité de toute chose, je l’éprouve à chaque fois qu’une fleur se fane. Mais il s’agit là d’une tristesse, sans désespoir» dit-il. Dans sa «bibliothèque idéale», il nous parle d’amour. Pas seulement d’amour des livres et de la littérature mais de toute la dimension affective de la lecture, de cette dimension personnelle et sacrée. Ne pas posséder des livres pour les posséder. Les accueillir. Il nous relate cette dimension émotionnelle et non intellectuelle de la lecture. «Ma propre bibliothèque est modeste. Ne s’y installent que les livres avec lesquels j’ai partagé un moment. Comme des rencontres. Il y a pas que des sourires, il y a des souvenirs. Il y a les silences qui se sont écrits et des absents, aussi. Les petits cailloux des sentiers de lecture. Cela ne veut pas dire que la lecture prend un caractère sentimental ou simplement d’empathie, pas du tout. Cela signifie que la lecture touche au-delà de l’intellect, qu’il s’agit de complétude, d’accomplissement, qu’elle permet justement à l’intellect de ne pas être vain» écrit Hermann HESSE.
Hermann HESSE est mort le 9 août 1962, à Montagnola, dans le Tessin (Suisse) : «La mort est notre sœur bonne et sage ; elle sait l’heure qui convient et nous devons lui faire confiance» écrit-il dans son «Peter Camenzind». Dans son âme lyrique et sensible, il était aussi poète : «Indestructible est mon essence. Je suis heureux pacifié. Et, patiente, est ma verdure. Renaîtra cent fois sous la serpe. En dépit des peines, je reste amoureux d’un monde insensé» écrit-il dans un poème «le chêne taillé».
Indications bibliographiques
HESS (Hermann), Le loup des steppes, Paris, Calmann-Lévy, 2004, 240 pages ;
HESSE (Hermann), Demian, histoire de la jeunesse d’Emile Sinclair, Paris, EAN, 1979, 192 pages ;
HESSE (Hermann), La bibliothèque idéale, Paris, Rivages, Poche, 2012, 144 pages ;
HESSE (Hermann), Le jeu des perles de verre, Paris, Calmann-Lévy, 1994, 662 pages ;
HESSE (Hermann), Le voyage en Orient, Paris, Librairie générale, 1993, 128 pages ;
HESSE (Hermann), Narcisse et Goldmund, Paris, Calmann-Lévy, 2005, 300 pages ;
HESSE (Hermann), Peter Camenzind, Paris, Calmann-Lévy, 2004, 168 pages ;
HESSE (Hermann), Siddhartha, Paris, EAN, 1975, 160 pages.
Paris le 7 mars 2021 par Amadou Bal BA – http://baamadou.over-blog.fr/