Guerre en Ukraine : que prévoit l’accord de trêve proposé par Washington et accepté par Volodymyr Zelensky ?
À l’issue d’une réunion à Djeddah, en Arabie saoudite, entre représentants ukrainiens et américains ce mardi, les parties sont parvenues à s’accorder sur un cessez-le-feu de 30 jours.
Des pourparlers fructueux. Après s’être rendus à Djeddah, en Arabie saoudite, ce mardi dans le cadre de négociations autour de la guerre en Ukraine, les hauts-responsables ukrainiens et américains sont parvenus à trouver plusieurs terrains d’entente, dont l’acceptation d’un cessez-le-feu de 30 jours par Volodymyr Zelensky.
«Les Etats-Unis doivent convaincre la Russie de le faire», a donc déclaré le président ukrainien lors de son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que son pays voit de manière «positive» cette proposition de trêve. «Nous sommes prêts à prendre une telle mesure», a-t-il assuré.
Selon Volodymyr Zelensky, si la Russie acceptait cette dernière, elle entrerait en vigueur immédiatement. Dans une déclaration commune publiée à l’issue des négociations, l’Ukraine a réaffirmé être «prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en œuvre simultanée par la Fédération de Russie».
«La balle dans le camp» de Moscou
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, qui était également présent lors des pourparlers, a soutenu que cette trêve ne signifierait pas un «gel du conflit». «C’est juste une tentative pour débuter le processus pour mettre fin à la guerre de façon juste. C’est aussi une étape pour montrer qui est vraiment intéressé par la paix», a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.
Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, la question est désormais de savoir comment la guerre va prendre fin. Donald Trump a dans la foulée fait savoir qu’il «allait parler à Vladimir Poutine», sans doute cette semaine.