Le chef de l’Etat a été frappé par un individu ce mardi 8 juin, alors qu’il allait saluer des passants, à Tain-l’Hermitage. La gifle, captée en vidéo, pose d’importante question sur la sécurité d’Emmanuel Macron et sur le climat de violence.
Les images de la vidéo sont ubuesques : Emmanuel Macron a reçu une gifle, alors qu’il s’approchait d’une foule venue à sa rencontre, placée derrière une barrière, en marge d’un déplacement ce mardi 8 juin à Tain l’Hermitage dans la Drôme. L’agresseur a crié « Monjoie, Saint-Denis, à bas la macronie », en référence potache au film Les Visiteurs.
Il s’agit d’un acte grave, qui pose des questions sur la sécurité du chef de l’Etat. L’individu a tiré le président de la République par le bras, et lui a asséné un coup. Les agents de sécurité ont rapidement interpellé le jeune agresseur, il a été appréhendé, avec une autre personne.
Cette gifle a eu lieu alors qu’Emmanuel Macron sortait alors d’un lycée hôtelier de la commune de Tain-l’Hermitage, il devrait se rendre ensuite à Valence. On ignore encore pour quels motifs l’agresseur a eu ce geste à l’endroit d’Emmanuel Macron.
Suite cette gifle, la classe politique française, s’est mobilisée comme un seul homme sur les réseaux sociaux pour comdamner cette agression contre Macron.
Jean-Luc Mélenchon a réagi à cette scène, en se disant « solidaire du président ». « Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l’acte ? », a-t-il écrit sur son compte Twitter. Le leader des Insoumis a été l’objet, hier, d’un appel à la violence contre les militants de la France Insoumise, mise en ligne par le youtubeur Papacito.
Marine Le Pen a aussi condamné l’agression du chef de l’Etat.
La dirigeante du RN Marine Le Pen a dénoncé l’agression sur Twitter, estimant que «si le débat démocratique peut être âpre, il ne saurait en aucun cas tolérer la violence physique. Je condamne fermement l’agression physique intolérable qui a visé le président de la République».
Najat Vallaud-Belkacem.
«Cette image du Président de la République giflé fait froid dans le dos », a pour sa part estimé la socialiste Najat Vallaud-Belkacem. «De grâce ressaisissons-nous. Retrouvons le goût du respect. Des institutions comme des hommes et femmes. La dignité dans nos débats. La quête de concorde. Pensons au monde que nous laissons à nos enfants».
François Hollande
Agresser le Président de la République c’est porter un coup insupportable et intolérable à nos institutions. Face à ce geste inqualifiable, toute la Nation doit être solidaire du chef de l’Etat. J’adresse dans ces circonstances tout mon soutien à
@EmmanuelMacron.