Le Gender Ataya, mis en place par Young Professional Group (YPG) d’ONU Femmes Afrique de l’Ouest et du Centre, a pour objectif « de créer un espace propice à des discussions novatrices, locales et scientifiques sur les progrès et les défis rencontrés en Afrique de l’Ouest en termes d’égalité des sexes et de droits des femmes ».
Ainsi, à travers « une série de dialogues et d’apprentissages sur le genre », ONU Femmes et ses partenaires organisateurs cherchent « à créer et consolider les communautés de connaissances composées d’experts, comprenant des institutions universitaires, des centres de recherche, des organismes de la société civile – y compris des associations de jeunes et de femmes -, des médias ainsi que la communauté artistique pour faire écho aux demandes et aux priorités de l’Afrique de l’Ouest », explique le document parvenu à nos soins des initiateurs de cette activité.
La première édition s’est tenue ce mercredi, dans le cadre de la campagne des « 16 jour d’activisme contre les violences basées sur le genre », avaient pour thématiques Violences Faites aux Femmes et plus particulièrement sur les mécanismes possibles pour briser la culture du silence autour des VBG.
A travers des séances originales, les participants assis sur des nattes avec des services de « ataya » (thé maure) et autres dégustations, ont discuté sur différents sujets que sont les « violences domestiques », les « violences dans l’espaces publiques » et les « violences en milieu scolaire ».
Par ailleurs, l’engagement des hommes pour la promotion des droits des femmes et l’égalité de genre, dans le cadre de la campagne HeForShe, a été aussi mis en exergue. Notamment le « pining » qui consiste à l’accrochage de pins à des hommes qui se sont distinguées de par leur implication à l’égalité du genre.
Par mounamak
