La coupe de bois de la verte Casamance, au-delà d’un crime, représente une grosse manne financière.
Au banc des accusés, 11 villages gambiens sont impliqués dans le trafic de bois en Casamance. Selon l’Obs, il s’agit de Gambiasara, Saré Bojo, N’joren, N’joren, Sare Cherno, Njoben, Mundong, Njoben2, Galleh.
Conséquence de la coupe abusive de bois dans cette partie sud du pays : Le Sénégal a perdu plus d’un million d’arbres depuis 2010. En 2016, la coupe a triplé et 10.000 Ha supplémentaires pourraient disparaître d’ici 2018, soit plus de la moitié de la forêt restante.
Et les bénéfices engrangés par la Gambie à travers le trafic de bois en Casamance font froid dans le dos. Selon Aly Haidar les exploitants forestiers basés en territoire gambien empochent chaque année 140 milliards F Cfa.
