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FEMMES ET  MONDE DU FOOTBALL : Coaching misogyne

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L’équité  en  sport  ne  rime  pas toujours avec postes de responsabilité, lesquels excluant le plus souvent les femmes.  Quels que  soient leurs  diplômes  et leurs aptitudes.  Le mâle prime, alors que les stéréotypes sexués dans la société n’épargnent guère le sport. Ainsi, être femme entraîneur d’une équipe professionnelle masculine de football n’est pas toujours envisagé au Sénégal. 

Entrainer, «un métier d’hommes»

Des «navétanes» aux clubs professionnels, les bancs sont assaillis par les «mecs». Pourtant  les femmes ne lâchent pas  le  combat. Elles sont au  moins trente-et-une dans  le milieu, qui se battent  pour  se  hisser  au-devant de la scène. Mais  elles ne brillent pas comme  leur talent pourrait le permettre.  Seules trois sortent de la confidentialité, comme Mbayang Thiam et Aicha Henriette Ndiaye, qui sont instructrices de la Confédération africaine de football (CAF), ou encore Soukeyna Cissé, entraineur de l’équipe féminine de  Dakar Sacré Cœur

L’emprise des hommes sur le foot repose sur  une sorte de «patriarcat» qui tranche net les ambitions des femmes. Certaines préfèrent alors se focaliser sur le football féminin et ne pensent même pas à entraîner des équipes masculines. Soukeyna Cissé se définit comme un coach à la carrière garnie, mais elle n’imagine guère postuler au poste de sélectionneuse d’un club masculin.  Cela, soutient-elle, pour ne pas tomber dans le «jeu»  stigmatisant des «footeux».  Mais l’obstacle ne freine pas son optimiste. «Peut-être qu’un jour on verra les femmes coacher de grands clubs. Pour ce  faire, cependant, il faudra  qu’elles postulent» note-t-elle.

Les raisons

Journaliste sportif, Adama Ndione reconnaît que les croyances socioculturelles, sont encore fortes, faisant du sport un domaine réservé aux hommes. Dans la pratique comme dans l’encadrement. «Les femmes qui s’intéressent au foot ne sont pas nombreuses et elles se heurtent aussi à des situations matrimoniales qui constituent un frein pour certaines. Au-delà du football, c’est la pratique sportive féminine elle-même qui est empreinte de préjugés : on craint qu’elles perdent leur féminité, voire qu’elles deviennent stériles». Ces clichés, Aicha Henriette Ndiaye les connait pour avoir préféré se consacrer au football (voir ci-contre) plutôt que de s’adonner à une vie festive avec soirées et amourettes.  Mais il faut en payer le «prix social». «Beaucoup de mes camarades sont aujourd’hui des mères de familles, ce qui rend leur travail difficile. Elles ont préféré se retirer et s’occuper de leur ménage», constate-t-elle. Comme Madeleine Ndoye, qui affirme : «J’ai coaché l’équipe des Panthères pendant un moment, mais j’ai arrêté pour me concentrer sur ma famille».

Dans le monde machiste du foot, les femmes sont généralement cantonnées à des tâches de seconde zone. Les facteurs bloquants sont à la fois subjectifs et objectifs. «Absence de résultats, manque de confiance en elles, irrégularité des performances, problème de leadership», liste Adama Ndione. Mais ces problèmes se posent autant pour les hommes que pour les femmes. Et l’ancienne capitaine des Gazelles note, dans une interview avec le journaliste sportif Abdoulaye Diaw de la radio futurs médias,  Rfm, qu’«on ne voit pas des femmes au niveau des postes de responsabilité dans la Fédération sénégalaise de football. Pas même dans le football féminin. Les hommes sont omniprésents alors que des femmes comme Aicha Henriette sont là, prête à diriger de grandes équipes».

Les accusations sont plus fortes et vont jusqu’à dénoncer des attitudes sexistes dans les instances du foot. « C’est une des raisons qui explique l’absence des femmes sur les bancs. Finalement elles s’autocensurent. On nous  demandait  des  diplômes. Nous les avons et nous revendiquons ce  qui  nous revient de droit», revendique Aïcha Henriette Ndiaye. Pour elle, les choses devraient même être rapportées à une question d’équité. A savoir, instaurer au niveau de chaque sélection nationale une paire homme-femme.

PORTRAIT: Aicha Henriette Ndiaye, entraîneure de football

Première sur tous les fronts 

Elle est discrète, parle peu aux médias et ne s’affiche guère devant l’opinion publique. Elle dégage pourtant un leadership évident et traine sa personnalité de première femme entraîneure d’équipe de football dans les «Navétane». Ce n’est pas tout. Première Sénégalaise instructrice à la Confédération africaine de football (CAF), elle fut aussi la première capitaine de l’équipe nationale de football et la capitaine de la première équipe de football féminin au Sénégal, Les Gazelles de la municipalité. Première partout, en quelque sorte. Drainant une expérience de 16 ans, les épaules bien ajustés, ce bout de femme a le football dans le sang. Avec plein d’ambitions en plus.

Avant d’être coach, Aicha Henriette Ndiaye fut une joueuse de foot de renommée. Ses premières passes, elle les a faites au sein de l’équipe des Gazelles de la municipalité en 1997. Feu Eliot Pape Samba Khouma, père du foot féminin au Sénégal, était coach. Ses godasses la mèneront ensuite aux Aigles de la Médina, avant qu’elle ne joigne les Sirènes de Dakar. Un parcours doré à toutes les étapes. «J’ai remporté  beaucoup de trophées avec Les Gazelle de la Municipalité. J’ai gagné la Coupe du Sénégal avec les Aigles de la Médina. Et avec Les Sirènes,  j’ai remporté le championnat avant de raccrocher». Le parcours est vite résumé, mais il a mis du temps à s’écrire.

Très tôt, Aïcha Ndiaye a su jongler entre la pratique et l’envie de partager ses talents. Dès 1999, elle avait en poche ses diplômes d’initiatrice socio-éducative polyvalente, mais avait aussi passé le grade d’arbitre de district. Mais sa passion était ailleurs : entrainer. «J’ai commencé dès 2002 à faire des formations pour être entraîneure. Je travaillais alors avec Enda Tiers monde, une Ong où j’étais chargée de former les enfants récupérés dans la rue. Par la suite, je suis partie en France pour passer mon diplôme d’éducateur en 2002».  En 2007, son talent commence à émerger. «J’ai suivi une formation de 6 mois en coaching et supervision en Hollande. Et puis, je suis partie au Burkina, au Kenya et en Afrique du Sud pour dispenser des cours aux entraineurs, en compagnie des Hollandais», rappelle-t-elle.

Son ex-coéquipière, Ndioba Sarr, la décrit comme une femme au «caractère difficile», mais aussi comme «une joueuse hors pair. En tant que coach par contre, elle s’énerve vite. Tout ce qu’elle dit doit être suivi à la règle par ses joueurs». Rougui Diallo, entraîneure à Grand-Yoff la présente, elle, comme une fierté, une référence. «C’est elle qui nous a formées en 2009. Elle est sévère mais véridique. Elle nous a orientés vers la bonne direction», assure-t-elle. Tombée jeune dans l’amour du foot, Aïcha Henriette Ndiaye a intégré cette discipline en allant accompagner ses frères aux entraînements, faute de trouver une équipe féminine où s’intégrer. Elle contemplait les joueurs, conservait les remarques, imitait les mouvements et s’appropriait les techniques. C’est en vivant cet amour naissant de la balle qu’elle a cependant eu à faire face à la dure réalité socioculturelle qui n’accepte pas l’idée qu’une femme puisse descendre sur le «terrain des hommes».

Aicha Henriette Ndiaye, se rappelle les coups reçus de sa maman, à chaque fois qu’elle jouait au foot. Mais les remontrances n’ont jamais eu raison de son amour du ballon. «Je disais souvent à ma mère qu’un jour je deviendrai quelqu’un dans le monde du football». Son père était moins réticent. «Il a accepté mes choix  très tôt. Pour le reste, j’y ai cru moi-même. Parce que seul le courage et la volonté payent». Ce pari gagné, une autre difficulté l’attend cependant. Du genre : où trouver de quoi se payer des équipements pour descendre sur les terrains ?  «J’ai fait le travail de manœuvre, transportant des brouettes de gravats sur les chantiers. J’ai vendu des mangues. J’en suis même arrivée  à ramasser des déchets plastiques… Rien que pour être en règle au moment de descendre sur le terrain», se souvient l’institutrice de la Caf. Aujourd’hui, son look est des plus parfaits pour jouer au foot.

Egalité sportive dans un milieu dominé par les hommes

Locks coiffés en  queue de cheval, emmitouflée dans un ensemble tee-shirt et un short gris, assortis d’une sacoche accrochée à la taille, les pieds glissés dans des godasses, Aicha Henriette Ndiaye s’apprêtait, ce jour-là, à conduire une séance d’entrainement. De loin, on devine sa particularité. A un mètre d’elle, cela ne fait point de doute : elle est une femme de caractère. Sifflet à la main, elle arpente le terrain au milieu des jeunes filles et garçons. La séance d’entrainement se déroule sur le terrain sablé des Hlm Grand Médine qui longe l’autoroute Seydina Limamou Laye. Entre le bruit de la circulation, le sarcasme des marchands ambulants qui passent et sous le vent qui balaie le terrain, sa petite voix rauque se distingue nettement. Elle crie, court, claque des mains pour mener les échauffements. Point de répit. Elle fait le tour du terrain pour s’assurer que chacun  est à sa place. La sueur qui brille sur son visage ne la gêne guère. «J’en ai l’habitude», souffle-t-elle. Autour d’elle, on sent les choses bouger. Avec les jeunes filles et garçons, l’entraineure ne se ménage pas. Chacun a droit à une petite critique ou à un encouragement, en fonction de ce qu’il donne  sur le terrain.

«Cette partie de plaisir» n’est rien comparé à ce qu’elle a dans le ventre», confie une joueuses. Notamment quand elle est en pleine compétition. Aïcha Henriette Ndiaye préfère la poussière et la chaleur des terrains de foot aux bureaux climatisés de la Fédération sénégalaise de football. «Etre nommé à la Caf est une grande fierté pour moi et pour tout le monde du foot. Il n’y a plus de limite pour les femmes dans ce domaine longtemps monopole des hommes. Je suis fière de pouvoir représenter dignement mon pays et mes paires, tout en continuant d’entrainer par moment», insiste le coach qui s’est toujours inspirée de grandes joueuses comme Adji Ndiaye et Madeleine Ndoye, anciennes pensionnaires des Gazelles de la Municipalité, dans les années 1980 et 1990.

Une femme que les hommes « s’arrachent » sur le terrain

Face à la réticence des hommes qui font du football leur propriété, Aicha Henriette Ndiaye se désole : «Les hommes sont curieux de ce que nous faisons, mais ils ne sont pas ouverts». Mais c’est sur le terrain que les préjugés se broient. «Là, ils se sont rendus compte que j’étais à leur hauteur. Ils oubliaient même qu’ils jouaient avec ou contre une femme. Au final, chacun me voulait dans son équipe. Ils ont fini par m’accepter parmi eux».  Omar Diouf, entraineur à AFFA de Grand Yoff, se rappelle d’«une bonne joueuse sur le terrain. Je l’ai suivie un an avant qu’elle ne raccroche. C’était une femme qui maitrisait l’art de jouer au foot ».

Pour elle, il n’y a rien de plus normal que d’avoir une femme jambes nues, en godasse et flottant, emmitouflée dans un maillot, en train de courir derrière un ballon.  «En tant que femme, je ne me vois pas entourée d’hommes. Sur le terrain tout le monde joue. C’est quelque chose de normal pour moi. Mais il me fallait de la force pour gommer cette différence. Etre comme les hommes, avoir un mental de fer, c’est ma devise. Peu importe le regard porté par la société sur moi. Qu’on me traite de garçon manqué, je ne m’en soucie pas. Au fond de moi, je suis une femme entière. J’ai été éduquée comme toutes les filles. Je cuisinais, je faisais linge entre autres corvées, je me levais tôt le matin pour aller piler le mil, balayer la cour, aller puiser de l’eau… Donc, je suis une femme. Porter un maillot ne fait pas de moi un homme». Autour d’elle les barrières sont donc tombées pour ne plus la limiter aux rôles que la société dessine aux femmes.

Le secret de ce succès réside dans le fait qu’elle s’est refusée à certains écarts qui peuvent ruiner une carrière sportive. «Pour être bon joueur, il faut suivre une hygiène de vie. J’étais partagée entre mes cours, les entrainements et la maison. Je refusais d’aller dans les boites de nuit. Mes copines me taquinaient en me disant que je n’avais pas de petit ami. Je leur disais que j’en avais un : le ballon. J’ai toujours dormi avec des ballons dans ma chambre.  Et c’est grâce à cela que je suis devenue la «Aicha d’aujourd’hui».  Et je ne le regrette pas».

Première entraîneure d’une équipe masculine

Du coaching, elle retient une fonction essentielle : «l’art d’enseigner». Et pour partager un savoir  «on ne fait pas de différence entre les hommes et les femmes ». Ce qui importe c’est d’apporter son expérience et son expertise.  Calme, patiente, déterminée, elle sait aussi remettre ses joueurs à leur place en cas de besoin. «C’est ce qui  fait que mes joueurs me respectent. La connaissance n’appartient à aucun sexe, l’essentiel est d’avoir une bonne pédagogie pour transmettre à ses élèves les bons gestes. Et ces jeunes savent pertinemment que j’ai du talent. Ils me disent souvent que je suis meilleure que les hommes qu’ils voient», se glorifie-t-elle.

Sur le terrain ses méthodes sont simples pour monter qu’elle est là. «Je fais exprès d’entrer sur le terrain avec les joueurs pour leur signifier que je ne suis pas là comme une simple entraîneure qui donne des directives et retourne au banc. C’est un domaine que je maîtrise bien et théorie comme à la pratique». Le coach  de l’Afa de Grand-Yoff, Oumar Cheikh Tidiane Diouf, est marquée par la personnalité qu’elle dégage : «J’ai vu Aicha jouer et entrainer. Elle est d’un tempérament fort. Elle a beaucoup de caractère et a su s’imposer face aux hommes». Hasard ou destinée que d’être une femme qui entraine des hommes ? Elle tranche : «Je me suis rendue compte que c’était plus facile d’entrainer les hommes plutôt que les filles». Elle sent un esprit d’équipe plus fort chez les hommes, alors que les filles entretiennent des relations «éphémères».

 Des sacres inoubliables avec les hommes

Son parcours fut glorieux dans les «navétanes», mais cela n’a fait que décupler ses envies. Il fallait prouver à ce cercle d’hommes qu’elle était un technicien «sans limites». Franchir la frontière signifiait ouvrir la porte des vestiaires «Hommes».  «C’est en 2007 que je me suis lancée avec l’Asc Diamalaye. L’équipe n’avait pas atteint les ¼ de finale depuis 25 ans. Les dirigeants ont cru en moi  et grâce à Dieu on a remporté les «navetanes» dans la Zone 6 de Yoff. Puis, en 2009,  j’ai propulsé  l’Asc Grand Médine en finale zonale et en phase nationale à Diourbel. C’était un exploit et tout le monde voulait savoir comment une femme avait pu réussir cet exploit».

Rien de plus normal pour elle et l’expérience a connu des suites qui l’ont menée jusqu’à Ziguinchor, là où est née sa passion. «Je suis rentrée à Ziguinchor pour prendre l’équipe masculine sénior de Zig Inter qui était en National. Ensuite j’ai coaché l’Olympique de Ngor que j’ai fait monter l’équipe en Ligue 1 (ndlr : 2009) et je suis passée par l’Asc Panthère des Parcelles Assainies, finissant 2e en championnat régional». Après avoir ainsi visité le «sanctuaire» des hommes, Aicha Henriette Ndiaye découvrait sa première équipe féminine,  les Gazelles de la municipalité.

Aucun homme ne me «résistait»

Coté hommes comme côté femmes, son talent rassemble les suffrages. Pour certains hommes, comme Omar Cheikh Tidiane Diouf, «Le plus fascinant est dans sa capacité à instaurer une discipline de groupe  chez ses joueurs et les supporters. C’est incroyable…». Et pourtant elle a eu à diriger des clubs logés dans les quartiers parmi les plus chauds de Dakar. Là où les matches «navétanes» sont souvent des derbies avec des «prolongations» qui débordent hors des stades et transforment les ruelles en champ de bataille. «Les vieux (du quartier) se demandaient comment j’avais su à m’imposer et imposer cette discipline aux joueurs. Simple : à Grand Yoff J’amenais les petits au terrain pour montrer aux joueurs leurs petits-frères qui mettaient de côté l’argent de leur petit-déjeuner pour venir les regarder jouer au stade. Juste pour motiver les joueurs».

En tant qu’institutrice de la Caf, elle se dit cependant que sa mission ne s’arrête pas à entrainer. «La Caf s’attend à ce que nous, qui avons été formées pour constituer les pionnières, soyons les coaches titulaires de nos équipes nationales. Mais pour certains, les femmes n’ont pas de niveau pour cette charge. Avec six diplômes cependant, le niveau supérieur c’est être instructeur, c’est-à-dire être formateur des entraîneurs». Elle voit plus loin, nourrit des ambitions. «Le football est devenu un business. Les parents sont fiers de voir leurs enfants jouer, contrairement à ce que nous avons vécu à notre époque. Dans les  années 90 on a trimé. Plus que les jeunes d’aujourd’hui».

Le football est devenu est réalité internationale. Sur le terrain comme sur les bancs. Alors Aïcha Henriette Ndiaye trace des horizons plus vastes : «Mon souhait est de coacher l’équipe nationale du SénégalDiriger les grandes équipes n’est pas une affaire d’homme ou de femme. J’ai la connaissance et les diplômes, l’expérience et  les résultats sont aussi là pour faire le reste. Les gens savent de quoi je suis capable. Il y en a qui ne croyaient pas en mes capacités quand j’étais à la tête de l’équipe de Diamalaye. Jusqu’à ce que je remporte la Coupe de la Zone 6 de Yoff. Je les ai ensuite convaincus avec Grand Médine. Actuellement je suis la représentante des Diambars en Casamance. J’organise tous les tests du club. J’ai eu à évaluer beaucoup de jeunes, comme  Alioune Badara Guèye, le capitaine de l’équipe nationale U17. De même qu’Ousseynou Niang, Arial Mendy et Pape Alioune Ndiaye».

Désormais, pour mieux balayer le terrain et ouvrir les espaces de foot aux filles, Aïcha milite au sein de l’Association des anciennes joueuses nationales et internationales. Une sorte de rempart pour aider les filles à faire face à la stigmatisation, mais aussi pour les encadrer et les amener à allier foot et réussite professionnelle. En la matière, un des meilleurs exemples du foot féminin reste Aminata Touré. La présidente du Conseil économique, social et environnemental a aussi taquiné le ballon au sein des Gazelles de la municipalité à la fin des années 70.

Mbayang FAYE

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