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Éthique et Déontologie: La presse en dessous de la moyenne

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La presse  sénégalaise est notée en dessous de la moyenne  en ce qui concerne le respect de l’éthique  et de la déontologie.  En effet  selon le  rapport  t du  conseil  national  de régulation de l’audiovisuel, seulement 39,39 % est  noté dans ce domaine.  Et l’entité  de mentionner le, non-respect de la vie, de l’honneur et de l’intégrité de la personne humaine, des ropos laudatifs et/ou politiques lors de la couverture des combats de lutte et/ou d’autres émissions culturelles ou sportives.

« Durant la revue de presse, certains médias en reprenant systématiquement des termes empruntés à la presse écrite, participent à l’amplification de propos et d’attitudes  inappropriés ….. » note le rapport ;  

Concernant la publicité (30,30 %) la diffusion, sur de longues plages horaires, d’émissions de voyance notamment à la radio, le caractère permanant de la  publicité  commerciale  déguisée  à  travers  des  émissions de télévisions.

S’agissant de l’Enfance & Adolescence (21,21 %) il est  déploré, la violation de l’obligation de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence dans les contenus des programmes et celle de respect de l’honneur et de l’intégrité de la personne humaine proclamées par les articles 7 et 9 de la loi 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA.Certaines émissions persistent et continuent à donner écho à des faits divers dans les matinales notamment  dans certaines stations de radio.

Autres manquements au niveau du Pluralisme et diversité (06,06 %) avec nottament, le Non-respect du pluralisme politique et  de l’équilibre dans le traitement de l’information. Diffusion de meeting politique sans prendre en considération les chartes d’éthique liées à l’expression de la diversité et l’égalité d’accès à l’antenne. Déséquilibre persistant noté dans le traitement de l’information aussi bien dans l’audiovisuel public que privé en violation de l’alinéa 2 de l’article 15 de la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006.

Quid de l’Image de la femme (3,03 %), sur un sujet grave, la diffusion de propos dévalorisant portés sur la femme. « Le plateau d’une émission de télévision a servi de relais à un chroniqueur qui y a affirmé avec une grande énergie, pour justifier les cas de viols dont sont victimes les femmes, que ces dernières sont les responsables de leurs propre viols, à cause de leurs choix vestimentaires ou de leur aspect physique. Violation des dispositions des articles 20 et 21 du cahier des charges relatifs, respectivement, à l’obligation de ne pas inciter à des pratiques ou comportements délinquants ou inciviques et celle de veiller au respect de l’image, de la dignité, de l’honneur et de la réputation de la personne humaine » cite-t-on.

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