Érection : messieurs, êtes-vous dans la norme ?
Un pénis au repos n’a pas la même taille au moment de l’érection. Les chercheurs de l’Université de Californie aux Etats-Unis ont découvert que certains hommes auraient le pénis capable de s’allonger de plus de 5 cm entre la période de repos et la période d’excitation. 26% des hommes voient leur pénis augmenter de 5,3 cm.
Les scientifiques ont identifié deux catégories d’hommes : les « grower » sont ceux dont le pénis se développe significativement en longueur de l’état de repos à l’état d’érection, les « shower » sont ceux dont le pénis ne présente pas un tel développement.
Les scientifiques ont étudié les échographies des pénis de 274 hommes ayant présenté une dysfonction érectile entre 2011 et 2013. La longueur du pénis a été mesurée en période de repos et en période d’érection maximale, après que les hommes aient reçu des injections provoquant une augmentation de l’apport de sang dans les corps caverneux.
205 hommes ont vu leur pénis s’agrandir de 3,1 cm en moyenne lorsqu’ils étaient excités et présentaient une érection de 13,1 cm moyenne. Les 73 participants restants, soit 26% , ont vu leur pénis augmenté de 5,3 cm en moyenne, ce sont les hommes que les scientifiques appellent les « grower ». Ils présentaient une érection de 15,5 cm en moyenne.
Les « grower » ont tendance à être jeunes et célibataires
Les hommes dont le pénis se développait significativement lors de l’érection étaient significativement plus jeunes que les « shower » avec un âge moyen de 47 ans contre 56 ans. Également, 37% des « grower » étaient célibataires contre seulement 23% des « shower ». Que les hommes fument ou qu’ils souffrent de diabète n’a pas influé leur accroissement génital en épriode d’excitation. La taille du pénis d’un homme au repos ne révèle pas s’il est plus susceptible d’être un « grower ou un « shower ». Ces résultats suggèrent que ce sont plutôt l’âge plus jeune et le statut célibataire qui semblent être les caractéristiques prinicipales.
Cependant, les auteurs précisent que des études plus vastes, multiculturelles et multinationales sont nécessaires pour confirmer ces résultats. La recherche a été publiée dans l’International Journal of Impotence Research.