L’assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la maladie de Covid-19 implique l‘ouverture des routes. Le transport interurbain désormais possible est tout de même un casse-tête pour les chauffeurs. Ces derniers sont entre le marteau du respect stricte des mesures édictées et la disponibilité quasi-inexistante des clients. Comme cause, le transport clandestin orchestré par des véhicules particuliers communément appelés War Gaindé. Ces derniers raflent les voyageurs au détriment de ceux qui sont obligés d’attendre leur chance au garage des Beaux maraîchers. Baye Lahat Sall, responsable des bus au garage des Beaux maraîchers, pense qu’il faut se réjouir des nouvelles mesures qui ouvrent les routes et permettent aux transporteurs de gagner leur vie. Cependant, dit-il, il serait bien que le ministère des transports terrestres prenne en compte cette nouvelle forme de transport clandestin qui ne doit pas faire partie des transports en commun. « Nous reconnaissons les horaires qui peuvent déposer leur manifeste ici » précise-t-il.
Babacar Mbaye, chauffeur bus Dakar-Kaolack affirme qu’il n y a pas de client. Il arrive de faire quatre jours sans partir à cause de la clandestinité. Cheikh Oumar Ndiaye est aussi Chauffeur de bus, chez lui, même complainte, les véhicules clandestins. C’est d’ailleurs le refrain de toutes les chansons de ceux qui ont parlé au micro de Abib Thiam dans son émission Rond Point….
Suivez l’émission….