Le premier ministre, Mahamat Boune Abdallah Dione, a présidé ce matin la réunion de validation de la feuille de route du rapport Doing Business.
Une occasion pour Seydou Guèye, Ministre porte-parole du gouvernement, « dans le cadre de cette validation, on peut retenir de manière substantielle que rien que sur l’année dernière, notre pays a gagné sept places passant de la 147 à la 140 e place. Sur les quatre années nous avons gagné 40 places dans le classement Doing Business » et ajoute, « nous avons gagné surtout une distinction qualitative c’est de figurer dans le top 5 des pays les plus réformateurs d’Afrique. Et c’est dans ce cadre-là que l’objectif avancé pour cette année, c’est d’être dans le 100 des pays les plus réformateurs ».
« L’objet de la feuille de route qui a été validé aujourd’hui par le premier ministre a pour ambition de nous y amener en prenant toutes les dispositions nécessaires à cet effet. C’est ainsi que la feuille de route a été structurée en deux parties », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
D’après lui, la première porte sur huit points qui sont des points de réformes a gain rapide qui fait avancer notre pays dans le Doing Business. Il s’agit notamment des mesures qui portent sur la protection des investissements sur le commerce transfrontalier etc; mais qui sont des questions que l’administration doit prendre en charge en délivrant la plupart du temps des actes administratifs attestés de l’effectivité de ces réformes.
Il a indiqué que les neufs autres réformes dont la finalité porte sur la consolidation des réformes déjà accomplis dans le titre antérieur où des réformes s’y reportant ont été programmées avec un échéancier fixé. Et pour l’essentiel de cette deuxième catégorie, elle porte notamment sur les modalités de partage de l’information en mettant en œuvre de façon effective dans les sites web des administrations concernées par ce type d’information. Il s’agit de la consultation en ligne recherche documentaire en matière de création d’entreprises, pour la dénomination sociale etc.
Par Cheikh Oumar Gueye
