Donald Trump s’est exprimé mardi soir face au Congrès réuni au grand complet, pour son premier discours sur l’état de l’Union. Sur un ton conciliant, il a vanté les bons résultats de l’économie et a plaidé pour une réforme migratoire.
Un ton conciliant, un style sobre et un contenu pragmatique : Donald Trump a donné son premier discours sur l’état de l’Union, dans la nuit de mardi à mercredi 31 janvier, devant le Congrès réuni au grand complet et des millions de téléspectateurs. Le président américain a tout d’abord répété la « vision claire » qu’il entretient pour son pays : « rendre à l’Amérique sa grandeur ». Pour ce faire, il a appelé tous les Américains à « mettre de côté leurs différences » : « Ce soir, je veux vous parler (…) du type de pays que nous allons devenir. Nous tous, ensemble, comme une seule équipe, un seul peuple et une seule famille américaine. »
Un désir d’unité qui auquel le public n’a en tout cas pas répondu. Si le chef de l’État a été chaleureusement accueilli et applaudi tout au long de son discours par les élus républicains, il a en revanche laissé les élus démocrates de marbre. Parmi ces derniers, des dizaines de femmes étaient vêtues de noir, en hommage aux victimes de harcèlement sexuel. D’autres portaient un autocollant d’un papillon, symbole des migrations et de soutien aux sans-papiers. Des dizaines de « Dreamers », ces jeunes sans-papiers menacés d’expulsion, étaient d’ailleurs invités à faire partie du public. Une vingtaine d’élus démocrates noirs ont eux, arboré des accessoires au motif africain, en soutien aux « pays de merde », expression qui aurait été employée par Donald Trump.
Dans le public, les regards étaient rivés sur la Première dame Melania Trump qui, contrairement à la tradition, n’est pas arrivée au Congrès avec son mari. Les rumeurs de tension au sein du couple sont alimentées par de récentes informations faisant état d’une liaison passée du milliardaire avec une star de l’industrie pornographique. Melania Trump est repartie comme elle est arrivée : seule, sans dire un mot à la presse.