« Nul n’osait penser que les turpitudes d’un homme pourraient atteindre des proportions insoupçonnées allant jusqu’à empiéter les limites jusque-là infranchissables de la morale politique… Depuis bientôt quelques semaines, Idrissa Seck s’est illustré par des initiatives retorses visant à stabiliser Macky Sall en lui collant, d’une façon malhonnête et stéréotypée, l’image d’un président qui a raté son rendez-vous avec ses compatriotes. Il nous a habitués à des propos déplacés. Et cela n’étonne guère les Sénégalais qui, dans leur mémoire, gardent toujours intacte leurs intensité.
Depuis que l’horloge de Dieu a retenti pour Macky Sall, Idrissa Seck refuse d’entendre son écho. Il est devenu autiste et porte délibérément des oeillères pour se départir de son sens de discernement. Il est indifférent à tout, sauf à ce qui peut satisfaire son désir irrésistible de devenir « President de la Republique » : une obsession pour lui !
Pour ce destin qui ne dépend que d’Allah, il s’est apostasié en rompant ses amarres avec une confrérie pour déposer arme et barde dans une autre famille religieuse ou il espère engranger des dividendes politiques. Personnage atypique et d’un grotesque achevé, il n’a jamais pardonné à Macky Sall d’occuper, avant lui, le fauteuil présidentiel.
Il accuse des insuffisances intellectuelles notoires et ignore qu’il n’a pas le charisme d’un homme d’Etat. Sans diplômes supérieurs et donc sans perspectives d’avenir, cet homme frappé maintenant par la solitude occasionnée par le départ de tous ses frères de parti, s’est converti en « crieur public » pour faire entendre sa voix mystifiante dans le champ politique.
Malgré tout, comme Kocoumbo, il est toujours à l’affut, guettant le moindre prétexte pour s’y accrocher comme un larron dans le désir de jeter le Chef de l’Etat dans la géhenne de ses snipers. Idy est pire que Machiavel. En vérité c’est un schizophrène.
Source : L’Obs