Les acteurs politiques qui se sont engagés dans les discussions sur le processus électoral n’ont toujours pas trouvé d’accord sur les questions du parrainage, de la caution et du mode de scrutin. Amsatou Sow Sidibé, au terme des travaux de ce mardi, a averti : « Le dialogue ne se passe pas au mieux. Nous croyons aux vertus d’un dialogue inclusif avec tous les acteurs. Sur des questions essentielles surtout sur le parrainage, il n’y a pas d’entente entre les parties. Derrière ce parrainage, nous sentons la volonté de signer l’arrêt de mort des partis politiques », dit-elle. Et d’ajouter : « Il y a l’exemple de potentiels candidats qui sont en prison, il y a l’exil. Et la dernière trouvaille pour bloquer des candidats, c’est le parrainage. C’est une question de vie ou de mort de notre démocratie ».
« Nous ne pouvons pas laisser en suspens cette question pour vaquer à d’autres choses ou alors d’attendre la fin des travaux pour en parler. C’est plus important que tout dans le cadre de cette discussion. La majorité campe sur ses positions par rapport au parrainage. La majorité ne veut pas que la démocratie soit une réalité dans notre pays. Le parrainage, c’est un fusil à canon pour détruire les partis politiques », dénonce-t-elle.
Amsatou Sow Sidibé explique aussi que l’opposition et les non-alignés souhaitent une réduction drastique du montant de la caution pour la présidentielle fixée à 65 millions.
Les différentes parties se retrouveront jeudi pour continuer les discussions.