Le tribunal a eu droit durant 40 minutes à une projection d’une vidéo de l’Etat Islamique tirée de l’ordinateur de l’Imam Ndao.
Sur demande du Tribunal, l’accusé avait émis le souhait de la diffusion de d’autres vidéos de ses recherches trouvées dans son ordinateur. « Mes recherches sont orientées dans tous les domaines, en ce qui concerne la décapitation, sur l’état islamique, l’état Irak, et beaucoup d’autres pays, alors si vous diffusée une vidéo sur l’état islamique autant en faire avec d’autres vidéos de d’autres pays » lance Imam Alioune Badara Ndao.
Le juge : Nous allons mettre quelques-unes maintenant si vous désirez vous allez nous montrez d’autres.
Un de ses avocats s’est levé et a fait savoir: « nous précisons que nous n’avons jamais été avisés des vidéos. Alors nous demandons à ce que toutes les cassettes soient diffusées, car il ne faut pas faire simplement une sélection.
Le ministère public : « Ces cd ont toujours été annexés au dossier, donc il ne s’agit nullement d’un sceller qui empêcherai une exploitation de ces éléments. Je le dis parce que c’est un dossier, et on vous dit que ces documents inventoriés et saisis sur telle personne sont annexés sur le dossier. Maintenant c’esgt aux avocats de consulter le dossier de leur client, qu’on n’attende pas devant la barre pour dire qu’on n’avait pas ces éléments ».
Me Mounir Balal : « Le procureur parle comme si nous étions dans un cadre formel normal, cela ne se passe ainsi. La défense n’a aucune leçon à recevoir du ministère public en matière de communication. Nous savons tous que nos cabinets d’instructions sont débordés, ils ne sont pas équipés pour ça. Nous avons en effet reçu dans une clef ce dossier il n y a aucun problème, monsieur Ndao soyez rassuré ».
Le contenu de la vidéo ?
La vidéo projetée montre des combattants armés qui avec des séquences montres des otages sur qui on tire dessus. Des images très atroces qui suscitent par moment des bruits en sourdine du public. Interrogé sur la finalité de ces trentaines de vidéo, fichiers audios et images par le juge l’Imam répond
Imam Ndao : « cette vidéo est une suite logique d’un long processus qui parle du massacre de sunnites et le post de ce massacre. C’est le fruit de mes recherches pour ma connaissance personnelle et ces vidéos ne sont nullement destinées à mes élèves. Il y a dans cette salle beaucoup parmi eux mais jamais personne d’entre eux ne vous dira que je l’ai conseillé un jour à aller faire le djihad.
Juge : vous approuvez ce que ces gens-là font ?
Je n’approuve pas ceux qui disent que ce sont des islamistes et qui font ces massacres et ceux qui lancent des bombes envers les populations dont des enfants…
