L’heure est grave et devient de plus en plus grave dans le monde rural particulièrement au Saloum où la majorité des populations vit de l’agriculture.
Dans cette partie du Sénégal, une
inquiétude grandissante plane dans la tête de ces agriculteurs du bassin arachidier. A l’origine, la rareté des pluies est passée par là et déjà les conséquences se font sentir dans la capitale du Saloum et dans le reste de la région, notamment dans le département de Nioro.
Cette situation inquiète Abdoulaye Thiam, du syndicat des agriculteurs: « j’ai semé du maïs ça na pas encore poussé, les prévisions météorologiques de ces trois années ne sont pas bonnes », a soutenu le responsable, du syndicat des cultivateurs et agriculteurs du Sénégal affilié à la CSA.
Il a souligné que la situation pluviométrique est catastrophique, dans certains endroits du Saloum.
«La majeure partie des producteurs ont semé leurs graines, mais il y a une soudure qui est vraiment exceptionnelle. Nous lançons un appel au président Macky Sall pour qu’il nous aide à avoir des semences à court cycle comme les pastèques et haricots car gouverner c’est prévoir. Si la situation persiste, il y’aura une crise alimentaire, car la donne de cette année est préoccupante», a conclu cet acteur du monde paysan.
Birane Niass Kaolack pour thieydakar