Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris.
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, au palais de Chaillot par la résolution 217 (III) A3. Elle précise les droits fondamentaux de l’homme. Sans véritable portée juridique en tant que tel, ce texte n’a qu’une valeur d’une proclamation de droits.
50 États sur les 58 participants devaient adopter cette charte universelle. Aucun État ne s’est prononcé contre et seuls huit se sont abstenus.
Parmi eux, l’Afrique du Sud de l’apartheid refuse l’affirmation au droit à l’égalité devant la loi sans distinction de naissance ou de race ; l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et l’Union soviétique (Russie, Ukraine, Biélorussie), s’abstiennent, quant à eux, en raison d’un différend concernant la définition du principe fondamental d’universalité tel qu’il est énoncé dans l’article 2 alinéa 1. Enfin, les deux derniers États n’ayant pas pris part au vote sont le Yémen et le Honduras.
70 ans après la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, que retient – on finalement?
La violation des Droits humains n’est-elle pas aussi dégradante aujourd’hui qu’il y a 70 ans?
Une réponse qui pourrait bien être affirmative si l’on sait que aujourd’hui, le monde continue de connaître les violations des droits de l’Homme les plus atroces.
Les assassinats spectaculaires , les disparitions forcées, les enlèvements, les tortures, les arrestations arbitraires, les détentions illégales, s’y ajoutent les atteintes à la liberté d’expression et aux libertés individuelles, entre autres, sont devenus le lot quotidien des hommes.
Toutefois, c’est sans faille que les défenseurs des Droits humains, malgré les pressions quotidiennes, malgré les risques bravés chaque jour, se sacrifient des fois au prix de leurs vies, pour que nul ne soit sacrifié, pour que tous vivent dans le respect et la dignité.
Par mounamak