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Décès du « Lébou blanc » : La famille saisit l’Ordre des médecins du Sénégal

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C’est un fait rarissime. Un médecin qui saisit le Conseil de l’Ordre des médecins avec des éléments à charge, contre un professeur chirurgien pour manque de respect à « son obligation de suivi et de dévouement envers son patient ». La « plainte » est signée Fouazi Salémé, chirurgien-réanimateur retraité et frère de feu Kamal Salémé, plus connu sous le nom de « Lébou blanc ». La requête de Fouazi est bien motivée par la volonté de la famille à faire la lumière sur les circonstances du décès de leur parent, Kamal Salémé. « L’on ne fasse pas le coup classique de la responsabilité de la Clinique pour décharger le médecin de négligence ou de faute », prévient-il sur sa page Facebook.

Le dossier sur lequel le conseil de l’Ordre des médecin s va statuer, dans les prochains jours, remonte au 1er avril 2019. Ce jour-là, à 22 heures, le Professeur chirurgien en question qui suivait le patient Kamal, avait invité son malade à se rendre à une clinique de la place pour une suspicion d’une hernie étranglée. Aussitôt après, le chirurgien en question est resté injoignable toute la nuit. Le lendemain, il parvient à échanger un coup de fil avec le patient, à 7 heures, sans venir l’examiner. Et c’est à 17 heures 15 minutes , qu’il se rend au chevet de son patient qui était alors en état de choc. Des médecins soulignent qu’après 6 heures de patience,le pronostic vital était en jeu. Il y a avait peu de chance pour le sauver. L’issue a été fatale : « le 3 avril, Kamal Salémé rend l’âme ».

Le Grand Serigne de Dakar entre dans la danse

Abdoulaye Makhtar Diop, Vice président à l’Assemblée nationale et Grand Serigne de Dakar a joint récemment le Conseil de l’Ordre des médecins pour s’enquérir de l’état d’avancement de l’enquête sur la mort de son frère « Kamal Salémé, suite à la saisine de la famille. La maman du Grand serigne de Dakar a eu à allaiter le « Lébou Blanc ». Ce qui fait qu’il le considère comme son « frère ». Des chirurgiens qui veulent garder l’anonymat se disent outrés par le comportement de leur collègue. Pour eux, le patient n’est pas un colis que l’on dépose dans une chambre et attendre le von vouloir du professeur ».

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