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Croissance du Sénégal : Le Pib ressort à 6,4 % en 2018, après 7,4 % en 2017

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Cette performance s’est faite dans un contexte de baisse de 0,5% du niveau général du prix, après une appréciation de 0,6% en 2017. En volume, la consommation finale et la Formation brute de Capital fixe (Fbcf) ont enregistré, respectivement, des progressions de 4,2% et 8,4% en 2018 contre 4,7% et 15,4% en 2017. Les exportations et les importations ont augmenté, respectivement, de 9,6% et 7,6% en 2018. Toutefois, en valeur, le solde des échanges extérieurs s’est dégradé en 2018. Il est également noté le maintien du dynamisme de l’épargne intérieure des ménages dont le taux a atteint 17,1% en 2018, après 16,0% en 2017.

Selon l’anse qui vient de rendre public son rapport, ces résultats ont été réalisés dans un contexte mondial marqué par un fléchissement de la croissance qui s’est établie à 3,6% après 3,8% en 2017. D’après le Fmi, ce ralentissement de l’expansion mondiale s’explique par l’’escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, les tensions macroéconomiques en Argentine et en Turquie, les perturbations du secteur automobile en Allemagne mais aussi par le durcissement de la politique du crédit en Chine et le resserrement des conditions financières.

Au niveau sous régional, l’activité économique de l’Uemoa a enregistré en 2018, un taux de croissance identique à celui de 2017 se situant à 6,6%. Cette évolution s’est réalisée dans un contexte de stabilité des prix avec un taux d’inflation de 0,9% contre 0,8% l’année précédente. Le maintien de cette croissance vigoureuse s’explique par la bonne tenue du secteur primaire favorisée par les bonnes campagnes agricoles dans plusieurs Etats membres mais aussi par la baisse des prix du pétrole.

Une croissance économique de 6,4% en 2018

Le taux de croissance du Pib réel est ressorti à 6,4% en 2018, après 7,4% en 2017. Cette performance, en 2018, est imputable au main- tien du dynamisme du secteur primaire (7,9%), du secteur secondaire (7,5%) et du secteur tertiaire (5,3%). En termes de contribution à la croissance du Pib, l’apport du primaire est de 1,1 point, le secondaire contribue à hauteur de 1,7 point et le tertiaire pourvoie 2,7 points. Le secteur tertiaire demeure ainsi le moteur de la croissance économique compte tenu de son poids prépondérant et de son dynamisme. La croissance des taxes nettes sur les produits ressort à 6,9% en 2018, avec une contribution à la croissance du PIB de 0,7 point.

Du point de vue des emplois, la consommation finale, principal emploi du Pib réel (82,7%), affiche une progression de 4,2% en 2018, soit une décélération de 0,5 point par rapport à 2017. Ce ralentissement est en liaison avec le comportement des dépenses de consommation publiques et privées qui s’établissent respectivement à 3,9% et 4,3% en 2018, après 4,1% et 4,9% en 2017.

La Formation brute de capital fixe (Fbcf) des agents économiques progresse moins vite en 2018 (8,4%) qu’en 2017 (15,4%). En particulier, la Fbcf publique a en- registré un repli de 3,1% en 2018, imputable à la baisse des investissements dans les infrastructures sportives. De même, la Fbcf privée a ralenti (+12,4%, après +18,5%).

 

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