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Crise de l’Education, l’Etat manque de volonté selon Malick gackou

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Malick  gackou constate pour le regretter la situation qu prévaut  dans le milieu éducatif national. A travers un communiqué rendu public, il a dénoncé  l’attitude du gouvernement qui pourtant avait  qualifié leurs revendication de réalisables et réalistes.  Voici l’intégralité de son communiqué :

« La convention nationale des Enseignants du Grand Parti constate avec beaucoup de regrets, en même temps que nos compatriotes élèves et parents d’élèves, les perturbations des enseignements-apprentissages liées à la grève qui, depuis le mois de janvier de cette année, secoue l’école sénégalaise.

En vérité, cette situation est récurrente depuis la signature, le 17 février 2014, par le gouvernement d’accords avec les syndicats d’enseignants, que le Président Macky SALL avait qualifiés de « réalistes et réalisables ».

En 2016, au plus fort de la crise scolaire, le Président Elhadji Malick GAKOU, accompagné de quelques membres de la convention, s’est rendu au siège du CUSEMS, où il s’est entretenu avec les secrétaires généraux du SAEMS/CUSEMS et du CUSEMS. À l’occasion, le Président Elhadji Malick GAKOU avait lancé un appel aux enseignants, mais surtout au Président Macky SALL, pour un retour de la quiétude dans l’espace scolaire.

Malheureusement, force est de reconnaître, pour le dénoncer, que le gouvernement ne montre pas une réelle volonté de résoudre définitivement cette crise. À la place de la désinformation pour monter l’opinion nationale contre ces braves enseignants, à la place des intimidations, la Convention nationale des Enseignants du Grand Parti invite le Président Macky SALL et son gouvernement à matérialiser les accords signés avec les enseignants en laissant tomber l’argument des lenteurs administratives, et à corriger l’absence d’équité dans le traitement des agents de l’État, pour plus de justice sociale.

Une rationalisation des dépenses de l’État par la suppression des institutions budgétivores et le dégraissage du gouvernement, serait déjà une solution pouvant contribuer à permettre à l’État d’aider les élèves, les parents d’élèves et les enseignants à sortir définitivement du cycle récurrent de ces grèves.

 

L’éducation étant un droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ratifiée par le Sénégal, en son article 26, la Convention des Enseignants du Grand Parti n’exclut pas de porter plainte contre l’État  du Sénégal, pour violation du droit de nos enfants à une éducation de qualité, auprès des juridictions compétentes. »

 

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