« Il n’ y a ni Ps de Tanor, ni Ps de Khalife. Le Ps est un et indivisible », C’est tout simplement la réponse servie aux journalistes par le député Cheikh Seck que certains de nos confrères avaient interpellé sur l’absence d’une frange du « parti de Senghor » à la commémoration de la disparition du premier Président du Sénégal.
Faut dire que le maire de Ndindy n’a pas été tendre avec les journalistes, il les accuse d’avoir enfoncé le trou. « Si le probléme est devenu ce qu’il est aujourd’hui, c’est à cause de vous ». Et le député d’éclaircir: « ce qui se passe c’est que Khalifa est entrain d’être manipulé par une bande de novices qui l’entourent et qui ne connaissent rien du parti ni dans ses fondements, ni dans son histoire et le grand legs que nous a laissé Senghhor. En dehors de Bamba Fall qui a fait le mouvement des jeunes, tous ceux qui sont avec lui sont venu récemment dans le parti « .
S »agissant de leur exclusion du parti, Chiekh Seck a indiqué que ces derniers se sont auto-exclus en outrepassant le circulaire du parti qui stipulait que toute personne qui figure sur une liste autre que celle de BBY, s’auto-exclut du parti.
« C’est au rérendum qu’ils ont franchi le premier rubicond en appelent à voter pour le non alors que la position officielle du parti était le oui, cela s’est confirmé aux législatives où ils sont allés à l’encontre d’une circulaire du parti et en janvier, cela sera officiellement classé en janvier », a-t-il expliqué.
Et ce dernier de poursuivre, « eux-même savent qu’ils ne sont plus du parti. Ils se disent toujours appartenir au parti, pourquoi ils n’osent pas mettre les pieds à la maison du parti? Ils savent très bien que s’ils le font, ils vont le regretter amèrement ».
Et dire que le divorce est vraiment consommé entre ceux qu’on appelle le Ps originel et les pro Khalife, encore que la seule chose qu’ils ont en commun c’est la mémoire du Président. Les deux camps qui se sont rencontrés hier au cimetière de Bel air pour prier sir la tombe de « leur maître » ont étalé la haine qu’ils ressentent les uns aux autres ayant abouti à la tension électrique qui prévaut dans leur parti.
Par mounamak