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 CRIME ECONOMIQUE : La sanction ne suffit plus…!!!

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La sanction ne suffit plus.  Elle n’est outre  qu’un système classique visant à, uniquement, mener des investigations et à traduire les délinquants devant les tribunaux. Mais elle a fini par montrer ses limites.  La révélation inquiète d’autant qu’elle émane  de la présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Ramatoulaye Gadio Agne.

Mme Agne a présidé  un atelier régional de formation sur le journalisme d’investigation lié aux crimes financiers et économiques.

Cette rencontre est organisée à l’initiative du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Son objectif consiste à former des journalistes compétents et expérimentés qui auront une connaissance générale sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Il s’agit aussi, à travers cette formation, d’aider les participants à produire des rapports et articles/éléments de qualité sur les questions de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Selon Mme Agne, dans une démarche d’amélioration et de renforcement de l’impact des politiques de lutte, la prise en compte du rôle de la société civile et de la presse est désormais reconnue et intégrée.

C’est la raison pour laquelle la sensibilisation et le plaidoyer sont devenus des moyens indispensables à la formulation de réponses à la criminalité financière. Le GIABA l’a bien compris en mobilisant les média ouest-africains, de manière régulière », s’est réjouie Ramatoulaye Gadio Agne, également correspondante nationale du GIABA.

Si le journaliste n’intervient pas dans le traitement opérationnel des affaires relatives aux crimes économiques et financiers, il peut participer à la sensibilisation des populations sur les conséquences néfastes du blanchiment de capitaux et du terrorisme ainsi que son financement, a-t-elle estimé.

Le journaliste apporte son concours dans le contrôle citoyen de l’action des institutions en charge de la mise en œuvre des politiques publiques en la matière. Pour cela, le professionnel de l’information pourrait s’attacher particulièrement à relever les défis de la maîtrise des méthodes de recherche avancées, afin de s’assurer de la qualité de l’information recueillie dans ce domaine si particulier », a indiqué la présidente de la CENTIF.

 

 

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