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Covid-19 : Les transporteurs estiment les pertes à 1 million par jour

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Le transport est l’un des premiers secteurs impactés par la crise liée au Covid-19. Et les pertes sont énormes. A en croire le président de l’AFTU, Mbaye Amar, les propriétaires des « bus Tata » ont désormais du mal à joindre les deux bouts. « Nous n’avons plus la force de continuer le service. Imaginez, pendant 15 ans, nous assurons le service avec des bus le service avec des bus pleins sans limitation du nombre de passagers, assis comme debout. Avec l’apparition de Covid-19, l’Etat nous a obligés dans un premier temps à limiter le nombre de passagers à 29 places assises et 15 personnes debout. Quatre jours après, les autorités ont interdit que des personnes se tiennent debout dans les bus. Avant de revenir cinq jours plus tard pour nous imposer de diviser les 29 places assises par deux et de ne transporter désormais que 12 passagers », relève M. Amar. Evaluant les pertes, il indique que les propriétaires de parc automobile qui gagnaient un million de recettes par jour se retrouvent aujourd’hui avec zéro franc de bénéfice. Pis, Mbaye Amar soutient qu’ils sont obligés de prendre dans leurs propres économies 200 000 F Cfa par jour pour s’approvisionner en carburant. « Donc, vous pouvez imaginer à combien s’élèvent les pertes. Si nous ne prenions pas dans nos économies pour acheter du carburant, on aller arrêter de fonctionner », a-t-il soutenu.

Il déclare que l’Etat avait promis de dédommager les transporteurs qui, depuis deux mois, continuent de travailler avec beaucoup de difficultés. « On est vraiment fatigué. On souffre « , clame-t-il avant d’informer qu’ils sont toujours en discussion avec le gouvernement pour voir comment ils seront dédommagés pour le carburant qu’ils consomment depuis que l’état d’urgence est décrété.

Gora Khouma enfonce le clou pour dire  que le secteur  du transport  se porte très mal. Il estime qu’au niveau du transport interurbain, plus aucun véhicule ne circule. « Il estime qu’au niveau du transport interurbain, plus aucun véhicule ne circule.

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