Couvrir une campagne électorale n’est pas de tout repos pour les envoyés spéciaux des organes de presse. Et ce n’est pas ce journaliste collé à la caravane de Issa Sall qui dira le contraire. «Depuis le début de la campagne, c’est ce matin que l’on nous a servi un petit-déjeuner», dit-il. Il s’y ajoute que les conditions de travail ne sont pas optimales.
Ce, malgré la promesse faite par l’équipe de campagne du Pur dans le sens de mettre du wifi gratuit pour permettre aux envoyés spéciaux d’envoyer leurs papiers. «Il n’en a rien été», se désole notre interlocuteur. «Ici, ce qui est respecté, ce sont les heures de prières. Tu pries ou tu dégages, nous dit-on», selon le journaliste qui requiert l’anonymat.
Chez Ousmane Sonko, les journalistes ne sont pas mieux lotis. C’est hier après-midi qu’ils ont pu trouver un bus pour rallier Kaolack où se trouvait déjà le leader de Pastef. Conséquence, le meeting prévu sur place a dû être annulé. Le candidat de SonkoPrésident s’est engagé à ce que cela ne se reproduise plus.
Si chez Idrissa Seck, l’on se plaint d’un manque de visibilité sur le programme du leader de Rewmi, chez Macky Sall, le zèle des agents de sécurité est décrié. Pour l’instant, il n’y a que chez Madické Niang où on grogne moins.
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